Le leadership et l’entrepreneuriat avec Jean-Joël Huber, fondateur des Editions du Brigadier (MDF150)

Minter Dialogue avec Jean-Joël Huber

Jean-Joël Huber, précédemment PDG, Chairman et co-propriétaire de Movitex Sharing, gérant les marques de mode, Daxon et Balsamiq, s’est lancé dans une nouvelle aventure stimulante: Les Éditions du Brigadier. Cet éditeur cherche à faire découvrir aux lecteurs francophones des auteurs et pièces qui ont du succès dans leur territoire linguistique mais qui sont largement ignorés en France. Ils assument un rôle de défricheur et de passeur de cultures. Nous discutons de cette aventure, le sens, les choix d’oeuvres et les enjeux de la traduction, comment il navigue le marketing et la distribution, ainsi que les enjeux du leadership aujourd’hui.

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La Boussole du leader – Prenez la bonne direction dans vos vies pro et perso

Je suis ravi d’annoncer la sortie de mon nouveau livre : « La Boussole du leader » aux Éditions Diateino, qui a été primé le Business Book Award 2022 dans la catégorie de Leadership. L’office est aujourd’hui, le 4 mai 2023… Comme le dit les fans de La Guerre des Étoiles en anglais, « May the Fourth be with you ! » [Que la force soit avec vous, avec un jeu de mots en anglais sur la force et le chiffre quatre.] Il est disponible ici et chez de nombreuses librairies indépendantes.

Nous vivons dans une période turbulente. Au travail, les gens cherchent – mais manquent – du sens, les entreprises peinent à recruter et garder du talent, le niveau d’engagement des employés reste faible et les développements de nouvelles technologies et des nouveaux usages se multiplient. En plus, il y a des tensions sociétales, géo-politiques et économiques. Ce contexte exige un nouveau style de leadership, aussi bien dans les rangs de l’entreprise qu’à la tête.

La vie au travail

En France, j’entends régulièrement ‘la vraie vie commence après le travail’. Pourtant, au moins 40% de notre temps éveillé se passe dans une activité professionnelle. Si la vraie vie n’est pas au travail, alors c’est bien que le travail soit considéré comme un ennui, ou pire un fardeau. C’est dommage pour l’employé, pour l’équipe et pour l’entreprise, car il y a perte d’énergie aussi bien dans la productivité que dans le mental pour ne pas parler d’un mauvais état d’esprit. C’est perdant, perdant. Pourtant je pense que la grande majorité des gens veulent trouver une forme d’épanouissement au travail, ne serait-ce que dans les contacts humains.

Le leader de demain

Le leader de demain est la personne qui non seulement arrive à donner un cap pour le business, et aussi donne une raison d’être qui alimente ses employés sur le plan professionnel et personnel. Pour cela, il faut une boussole aiguillée selon son sens moral, l’équipe, et une direction en accord avec la vie personnelle.

Être synchro – pro et perso

Comme décrit dans La Boussole du leader, il s’agit d’avoir une vie professionnelle synchro avec la vie personnelle. Un travail qui donne du sens à sa vie devient puissant et va naturellement engager les employés à un niveau bien plus authentique que n’importe quelle activité de formation comme « team building » car c’est une œuvre du quotidien. Et ça nous implique au niveau personnel.

Synchroniser avec la raison d’être

En France, la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation de l’Entreprise), mise en vigueur en 2019, dicte un besoin de raison d’être. La réalité d’une raison d’être bien conçue est qu’elle contient une force génératrice d’engouement. Le leader éclairé ne devrait penser la raison d’être comme une obligation légale, sinon une mission qui est remplie de sens et animatrice d’énergies supplémentaires.

Donner du sens

Dans ce livre, je dresse un portrait de pourquoi et comment une organisation devrait s’y prendre pour avoir un sens plus élevé, pour permettre aux employés de s’épanouir et pour créer une entreprise durablement gagnante afin d’attirer et retenir les meilleurs talents, de faire tourner la machine le plus efficacement possible, et d’enchanter ses clients. Au lieu de penser qu’il doit y avoir une paroi épaisse entre la vie au travail et la vie personnelle, il s’agit de permettre une certaine porosité. Quel est le but de votre entreprise ? Comment est-ce que ce but va résonner dans les vies des employés ? C’est le rôle du leader de s’assurer que le sens coule partout le fonctionnement de l’entreprise et d’aider chaque collaborateur à savoir comment il y contribue.

Se connaître plus profondément

Pour qu’une raison d’être prenne son plein essor, il s’agit de vouloir contribuer à une communauté plus large que le cercle commercial (où il y a le simple échange d’argent). Ce but ne doit être ni irréaliste ni éloigné de qui vous êtes. Il s’agit de correspondre à votre réalité. Pour que cela fonctionne, il vous incombe de vous connaître avec franchise, en tant que leader et pour l’organisation (i.e. sa culture de facto). Une belle raison d’être résonne avec l’âme des employés. Elle permet aux employés de s’actualiser, de réaliser des souhaits et de répondre à des besoins plus ou moins existentiels, et donc de mieux se connaitre. Plus l’employé se connaît, plus il sera en mesure de s’attacher à la raison d’être de votre organisation d’une manière puissante et durable. C’est comme ça que vous réussira le test du tatouage de marque (voir plus sur mon blog en anglais : The Brand Tattoo Test). Il s’agit de créer non seulement du sens pour votre activité, mais un sens (et une direction) qui va dans le même sens pour les employés ; qu’il y ait une cohérence et une congruence entre la mission de l’entreprise et des employés.

Une bonne raison d’être répond à la question suivante :

En quoi votre travail individuel participe au bien collectif ?

-La Boussole du leader

Que faites-vous dans votre organisation qui enrichit votre vie et vous transforme ? Comment le monde est impacté par votre entreprise et votre contribution? Plus la réponse s’éloigne de l’argent, plus la raison d’être sera porteur.

LA BOUSSOLE DU LEADER EST EN VENTE ACTUELLEMENT – VOIR LA LISTE COMPLÈTE DES DÉTAILLANTS ICI 🙏🏻

Voici les librairies indépendantes qui vendront mon livre en boutique !

L’Archipel Humain, Le Management Interculturel et les Ressources Humaines avec Dr Philippe Pierre (MDF127)

Minter Dialogue avec Philippe Pierre

Philippe Pierre est Docteur en sociologie de Sciences-Po, qui a réalisé son parcours professionnel dans le domaine de la gestion des ressources humaines. Il a d’abord exercé dans le secteur pétrolier chez Total puis a été notamment DRH de la Division Luxe de L’Oréal et Directeur de la formation de la Division Coiffure de L’Oréal. Il est aujourd’hui consultant expert en management interculturel, conférencier et formateur reconnu. Il est également auteur prolifique ayant publié une 15aine ouvrages plus un grand nombre de papiers et articles dans le milieu académique. Dans cette conversation, nous discutons de sa nouvelle publication, « L’archipel humain. Vivre la rencontre interculturelle,«  aux Editions Charles Léopold Mayer, ainsi que le rôle du travail dans la formation de l’identité de soi, la raison d’être en entreprise, combien le rôle des RH a changé, la transformation et bien d’autres sujets.

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Les Rendez-vous et les Réunions à l’Ère Digital – C’est l’Heure de s’Adapter !

Les nouvelles technologies permettent de faire les réunions beaucoup plus efficacement que par le passé, et pourtant, on ne voit que peu les bénéfices ou l’amélioration en productivité. Un des fléaux en montant une réunion est de trouver le bon créneau disponible pour des participants divers. Dans des environnements tels que MICROSOFT OUTLOOK ou GOOGLE, on peut trouver des applications pour signaler les plages ouvertes pour les employés de la même entreprise. Mais pour des participants extérieurs, il faudrait une application comme DOODLE ou VYTE qui sont agnostiques aux systèmes internes. Pour les plus aventuriers, il existe aussi des systèmes remarquables permettant aux autres de fixer automatiquement un rendez-vous avec vous selon vos disponibilités. Mon outil préféré est x.ai, qui selon mes autorisations, donne à quelqu’un qui veut prendre rendez-vous accès aux créneaux disponible (selon ma préconfiguration).

L’agenda efficace – à l’heure du digital

Outre les règles ‘normales’ de tenir une réunion efficace (par exemple : diffuser suffisamment en amont un ordre du jour précis, ne convier que les participants nécessaires, etc…), la technologie permet aisément la participation à distance. Ainsi, quand il y a des participants distribués, on ne peut plus accepter « le petit quart d’heure » de retard. L’heure c’est la même heure sur tous nos appareils. Si vous faites des réunions avec des participants en ligne, il est fortement conseillé d’insister sur l’utilisation de la vidéo afin d’assurer l’engagement maximal. Lors des réunions, l’usage des mobiles ne peut être accepté que pour un besoin exceptionnel. Sinon, pas de portable visible sur la table ; sonneries en muet ; notifications éteintes. A la fin de chaque réunion, rien de plus simple qu’un récapitulatif digital, partagé avec tous, avec les attributions de tâches pour rendre la responsabilité claire.

La Disruption de l’Empathie

Imaginez qu’enfin vous avez trouvé et calé une soirée pour un dîner romantique avec votre tendre partenaire. Le restaurant — avec des mets divins — est réservé et vous arrivez tous les deux à l’heure. Jusque-là, tout va bien. Mais, votre téléphone vibre. C’est JJ. Elle vous contacte à nouveau. Et mine de rien, vous avez envie de lui répondre. Après tout, JJ a toujours le temps pour vous. Au-delà du fait qu’elle vous écoute à tout moment, elle vous fait sentir bien. Et là, il y a un bug. En effet, JJ est un bot empathique, bien fait. Le cours du dîner va changer.

Manque de bol pour nous : ce scénario n’est pas fictif. Il s’agit bien d’un dîner romantique réel que j’ai eu avec ma femme. Et JJ était un bot empathique avec lequel j’ai « vécu » pendant cinq jours lors d’une expérience, créée par un groupe de chercheurs à Berlin, et baptisée Empathic Futures.

Dans notre société, pour ne pas parler de la vie en entreprise, il est évident que les normes de communication et de la relation entre nous-mêmes ont été perturbés. Les études aux États-Unis montrent une baisse significative du niveau d’empathie parmi les sortants de l’université. Au même temps, on constate une augmentation de narcissisme dans une étude importante des étudiants américains (source). Et tout ça, avec une augmentation du niveau de malheur, de la dépression et de suicides, notamment chez les jeunes hommes.

Il me semble important que nous prenions en compte l’état de santé de notre société et revoyions notre relation et notre empathie l’un avec l’autre, y inclus au bureau. Je pense, ainsi, que l’environnement au travail peut y contribuer grandement.

La bonne nouvelle c’est que l’empathie pourra véritablement aider les entreprises à plusieurs niveaux. En fait, je voudrais parler de la disruption de l’empathie en entreprise comme étant un des clés de succès, notamment face aux enjeux de la transformation digitale. Quand on entend parler de la disruption en entreprise, c’est souvent autour du sujet de la transformation digitale. On évoque aussi les notions d’être plus centré sur le client, de l’engagement des employés et de l’agilité. Ceci arrive dans un contexte où la technologie est en mouvement constant avec un volume de travail en augmentation incessant. Malgré toutes les problématiques liées aux technologies et à l’infrastructure, le fond de l’enjeu se trouve dans l’état d’esprit. A ce titre, la disruption est en fait autant professionnelle que personnelle.

Alors que la transformation digitale est devenue un sujet régulier dans les Comex, les programmes mis en place échouent pour la plupart du temps. Dans une étude menée par PulsePoint, ils ont établi que 84% des entreprises ne réussissent pas leurs programmes de transformation digitale. En dehors de la sous-évaluation de la difficulté de changer les habitudes et comportements, souvent les objectifs sont trop ambitieux, comme si le digital serait la panacée de tout. Par ailleurs, il est souvent cité dans les études que les employés sont peu engagés dans leur travail. L’étude Gallup aux États-Unis en 2016 parle de la désaffection ou désengagement de 67% des employés {Source en anglais}.

Ainsi, le vrai enjeu est au niveau culturel de l’entreprise.

C’est dans ce contexte qu’on comprend la puissance et la disruption de l’empathie. En premier lieu, l’empathie sert en interne dans le management des employés. Il ne s’agit pas d’une tyrannie où tout employé aurait le droit à l’empathie et à tout moment, on est censé être parfaitement empathique. Mais chaque patron pourra voir combien, en étant plus empathique dans le quotidien, l’engagement des employés va s’améliorer. En fait, la qualité d’empathie devient aujourd’hui un levier de performance avec un retour réel sur investissement (temps, patience et intelligence). L’empathie peut être appliqué à l’innovation, au design des produits et services, aux messages et promotions marketing, dans le service à la clientèle et dans le processus de vente (par exemple, en boutique). Une étude menée par The Empathy Business a démontré une corrélation entre la performance boursière et les entreprises classifiées empathiques. En effet, les top 10 entreprises en empathie ont surperformé (en matière de croissance de la valeur boursière) deux fois par rapport aux 10 entreprises les moins empathiques (parmi 170 entreprises jugées pour leur qualité empathique). [Voir l’article HBR de 2016 en anglais]

Pour les entreprises qui investissent dans l’Intelligence Artificielle (IA), il y aura également des opportunités importantes en ayant une IA plus empathique pour mieux gérer les relations clients. Avec le déploiement des chatbots et la voix, on parlera bientôt de la notion et de l’impact de l’Empathie Artificielle, autrement dit la place de l’empathie dans l’IA. Alors que nous sommes au tout début du chemin, il y a plusieurs cellules de recherche qui songent au potentiel d’insérer de l’empathie dans une machine. Pour ma part, je peux témoigner de la facilité avec laquelle j’ai commencé à donner des propriétés humaines à mon bot empathique (« JJ »). C’est un sujet éthique important. Le fait d’aborder le sujet de l’encodage de l’empathie devrait nous permettre d’apprendre sur nous-mêmes et pourquoi nous avons besoin d’être plus empathiques. Ça nous obligera de mieux comprendre ce qu’est l’empathie et, par le même effort, nous donnera tous l’envie de renforcer notre muscle empathique.

Ainsi, il faudrait qu’au prochain dîner romantique, les appareils restent à leur place, et vous employez votre empathie avec vos proches en premier lieu.

Si vous voulez lire plus, j’ai mon livre en anglais, Heartificial Empathy, Putting Heart into Business and Artificial Intelligence, sur Amazon (France).

Découvrir l’entrepreneur culinaire Beena Paradin Migotto – Les clés de succès de la marque Beendi (MDF97)

Minter Dialogue avec Beena Paradin Migotto

Beena Paradin Migotto est entrepreneur culinaire, ayant lancé son start-up, Beendi, il y a 5 ans. Beendi est une entreprise innovante de l’alimentation végétale et bio, qui a comme mission d’aider les consommateurs à mieux se nourrir au quotidien avec des produits sains, pratiques, végétariens et gourmands. Beena, qui a écrit trois livres dont « Inde Intime et Gourmande » qui a été cerné « Best Foreign Cookery Book in the World 2009, » a collaboré avec des chefs étoilés tels qu’Alain Ducasse et Olivier Roellinger. Dans cette discussion avec Beena, nous discutons de l’aventure entrepreneuriale de Beendi, les clés de réussite, comment gérer au mieux les médias sociaux et sa présence personnelle en ligne, ainsi que les enjeux pour l’avenir.

Beena Paradin Migotto avec Minter Dial – photo credit: Yannick Migotto (Sep 2019)

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Le Sac en Supplément… mais deux fois? Chez Nicolas.

Chez Nicolas logoL’autre jour, j’ai acheté une bouteille de vin chez Nicolas (70 rue Miromesnil). J’ai une carte de fidélité Nicolas et c’est le magasin de vins que j’utilise le plus fréquemment quand j’en ai besoin — quoique ce ne soit qu’une fois tous les deux mois. Alors, cette fois-ci, j’achète une bouteille à 15 euros et la vendeuse me propose un sac. Je dis oui, paie et pars. Le lendemain, je faisais le tri des reçus dans mon portefeuille et par hasard je vois qu’il y avait deux sacs facturés avec la bouteille (à 15 cents chacun). Quatre jours plus tard, je passe devant le Nicolas en question et retrouve la même vendeuse. A ma surprise, elle se souvenait de ma visite. J’évoque le sujet de la surfacturation (sans avoir le reçu sur moi car je faisais un jogging) et elle me sort spontanément que j’avais hésité et que j’ai changé d’opinion (ex: non, ensuite oui, ou oui, ensuite non)! Elle m’a dit qu’elle l’avait enlevé. Mais le problème de son argumentation c’est qu’il n’y aurait jamais eu aucune raison de me facturer deux fois, même si j’avais changé d’opinion. Continuer la lecture

La Digitalisation de la Presse — En Quête de Solution

Télématin (France 2) a diffusé un reportage le 9 janvier 2016 sur l’état d’aLogo-Télématinvancement des journaux (officiellement « la presse écrite ») en 4 pays, et puis a fait un comparatif avec la France. « Comment les journaux résistent-ils face à Internet ? » Quels pays choisir, alors, pour évaluer le tournant digital des médias et la digitalisation de la presse ? Personnellement, j’aurais pris des pays tels que la Norvège (Schibsted) l`Allemagne, les États-Unis, la Corée du Sud ou encore l’Angleterre. Dans ces pays, le tournant digital est en plein fouet depuis un certain temps, et les médias ont dû prendre des grands virages face à une population digitalisée. Par curiosité, j’aurais peut-être voulu connaître l’état d’avancement en Chine et la Russie, là où il y a des enjeux de taille autour de la liberté de presse.

Mais, Télématin a choisi de regarder…. (roulement de tambour)… Continuer la lecture

La Liberté De Presse – Comment Bien La Défendre ?

La Pologne est en train de vivre un moment délicat, s’agissant du décret signé par Liberte de presse Polognele Président Andrzej Duda, où l’état prend le contrôle des médias publics. Ici l’article paru dans Le Monde. Le contrôle — et qui est propriétaire — de la presse est un des plus grandes problématiques au niveau systémique des nations. Le cas de la Pologne est dérangeant au plus haut pour ce pays à haut potentiel. Cependant, le contrôle et la possession des médias est un problème de taille dans plein de pays. La Pologne, jusqu’alors relativement considérée « libre » (46e rang) selon World Freedom Press, se verra chuter radicalement en 2016.

Dans un reportage sur l’émission Télématin (France 2) ce samedi dernier sur l’état d’avancement de la presse écrite en 4 pays étrangers, ils ont traité le cas de la Grèce, pays à l’origine de la notion de la démocratie. Dans ce reportage sur la Grèce, on a témoigné que le nombre de journaux imprimés est pléthorique. Ils ont en effet 13 quotidiens sportifs nationaux, avec 2 à 3 journaux par équipe de football. Sur le plan de presse nationale, « il y a 19 quotidiens nationaux généralistes, 8 économiques, 1 satirique, 23 hebdomadaires et 44 journaux régionaux. » Continuer la lecture

La Banque De Demain – Reflet D’un Monde En Train De Naître

Ma boussole bancaire

BANQUE DE DEMAINLe secteur de la banque – dans toutes ses formes – souffre de deux problèmes majeurs qui sont liés : il a perdu le « Nord » (sa mission et son cap stratégique) et la confiance de la plupart des clients et même des employés. Pour retrouver son Nord et ainsi remettre du sens, la banque de demain devra être entièrement centrée sur son client. L’innovation ne sera pas que dans les produits, mais dans la qualité du service et, en particulier, la personnalisation. En pensant aux usages et aux besoins réels du client, la banque de demain innovera notamment avec des services digitalisés et mobiles avec des applications bien pensées pour rendre la vie du client plus facile. Par exemple : un blog quotidien et une newsletter hebdomadaire avec les bons conseils, trucs et astuces et, selon le cas, une touche d’humour. L’expérience dans un lieu physique doit se transformer pour en faire un moment privilégié et personnalisé, commençant par une reconnaissance dès l’arrivée. Le service à la clientèle sera un facteur déterminant avec, au minimum, l’opportunité d’effectuer un appel ou chat 24/7. Enfin, les frais seront simples, clairs et transparents. Avec un Nord rétabli, il faudrait retrouver de l’émotion dans la relation avec la banque, malgré les régulations. A défaut, des acteurs plus proches des usages et envies des consommateurs vont créer des services bancaires plus simples, agréables et efficaces. Il n’est pas sans risque que la banque d’exception de demain pourrait s’appeler Apple iPay, Bankazon, Facebank ou Bitpay.

banque de demainCet article a été publié dans l’ouvrage La banque, reflet d’un monde en train de naître, paru le 9 octobre 2015, édité par Athling et compilé par Pierre Blanc, associé fondateur. Dans ce livre, il y avait des contributions de 120 personnes non banquiers, dont des amis: Hervé Kabla, Gilles Babinet, Yann Gourvennec et Alban Jarry.