Ce Que Nous Pouvons Apprendre en Discutant avec un Arbre avec Auteur et Conférencier Hervé Franceschi (MDF143)

Minter Dialogue avec Hervé Franceschi

Hervé Franceschi est un ancien sportif, préparateur mental, entrepreneur, auteur et conférencier. Son souhait est de permettre, à tous et un chacun, de vivre en harmonie avec la Nature et de se reconnecter à elle en expérimentant la Joie et son Leadership Naturel. En 2020, il a publié son livre « 4 Saisons pour trouver sa place dans ce monde, » duquel nous avons discuté dans l’épisode 111. Dans ce nouvel épisode avec Hervé, nous parlons des conversations qu’il entretient avec la nature, et plus particulièrement avec des arbres. Comment appréhender et entrer en conversation avec un arbre. Que nous disent les arbres ? Quels enseignements on peut en gagner ? Une discussion délicieuse.

Merci de m’envoyer vos questions par email — en tant que fichier audio si vous le souhaitez — à nminterdial@gmail.com. Sinon, en dessous, vous trouverez tous les liens pour un suivi du podcast. Vous êtes bien entendu invité à déposer un message ou à le partager. Si vous pouvez, merci d’aller déposer une revue sur Apple Podcasts pour le noter.

Pour joindre HervÉ franceschi

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L’homme augmenté est-il un fléau ou une bénédiction ?

Lors de la convention 2023 de l’APM à Nantes, j’ai eu l’occasion de participer dans un débat classique, avec le format de débat de contre-interrogatoire, autrement appelé un débat d’équipe ou débat politique. En tout cas, le concept était de débattre les deux côtés opposés d’un postulat de manière civique et chronométrée, avec un animateur pour assurer le bon suivi des consignes. Face à moi, j’avais mon opposant vigoureux, Vincent Tessier, un autre expert de l’APM. J’ai eu la tâche d’argumenter en faveur du postulat que l’homme augmenté est un fléau. En voici les arguments que j’ai proposés (en deux temps).

En préambule…

En amont de débattre si l’homme augmenté est un fléau ou une bénédiction, il nous incombe de comprendre nos partis pris. Par exemple, avez-vous un point de vue positif ou négatif sur l’intelligence artificielle ? Avez-vous peur de ou êtes-vous excité par les prospects de l’IA ? En deux, voyez-vous l’homme comme étant une machine ou pas ? En substance, une machine est un ensemble de composants interconnectés, agencés pour transmettre ou modifier la force afin d’effectuer un travail utile. A cet égard, on pourrait ainsi considérer l’Homme comme une machine. Ou bien on rejette cette notion. Si vous avez un point de vue positif sur l’IA et vous considérez l’Homme comme étant une machine, dans ce cas, vous aurez du mal à être d’accord avec le postulat du débat. En revanche, si vous tenez la position opposée, c’est particulièrement à vous que j’adresse mes commentaires. Et il y a cinq thématiques qui nous concernent.

1/ La santé

Quand on considère l’homme (bien entendu je parle des hommes et des femmes) augmenté, on va très vite parler des avantages pour la santé. Certes, il y a eu des inventions fantastiques, tel que le pacemaker (le stimulateur cardiaque) ou la pompe d’insuline pour les diabètes, ou encore les prothèses pour les membres manquants. Mais, comme nous pouvons le constater, nous ne sommes pas contentés d’ ‘augmenter’ seulement les problèmes critiques ; nous sommes désormais à la recherche de solutions pour ‘guérir’ la mort, comme si c’était une maladie, et de nous rendre immortel. Sans oublier de parler des solutions pour mesurer et vérifier chaque pas ou effort qu’on fait, nous sommes devenus une société à la quête de la jouvence éternelle et/ou d’un corps plus beau. Avec l’instrumentalisation de notre corps, nous sommes-nous en fait confiants que les incidences à longue durée ou les effets secondaires ne vont pas nuire à notre civilisation ?

2/ La santé mentale

Alors que lié au point précédent, je suis soucieux de l’impact sur notre santé mentale. Avec ces artifices pour améliorer notre vie, comme si on pouvait ou devait éliminer toute malheur, quelle vie aurait-on ? Ne devrait-on pas réfléchir à l’impact potentiel d’utiliser des machines dans nos corps pour nous dédouaner de nos problèmes ? Quid du goût de l’effort ? Comment créer de la résilience sans expérimenter des difficultés ? Par ailleurs, tout comme la chirurgie esthétique ou le tatouage, nous voyons combien vite ces ‘ajustements’ de notre corps peuvent devenir addictifs.

3/ Les risques sécuritaires et notre liberté sont en jeu

Ensuite vient la question sensible de qui est derrière ces instruments ? Combien est-ce que ces machines au sein de notre corps seront autonomes et sécuritaires ? Quel est le modèle de business pour les fabricants et quel serait le rôle éventuel de l’État. Par exemple, est-ce qu’il y aura moyen de contrôler l’instrument depuis l’extérieur, telle une voiture Tesla qui peut être mis-à-jour à distance sans fil. Quel sera le risque qu’un pirate informatique ou un élément maléfique s’infiltre dedans ? Et comment tout ça sera-t-il régulé ? On voit déjà à quel point les régulateurs et les gouvernements à l’ouest ont du mal à rester à jour des actualités technologiques.

4/ La confidentialité

Mis à part l’exemple de l’Estonie (à l’ouest) et en Chine (à l’est), on sait combien les données privées sur notre santé restent un sujet sensible par les populations à l’ouest. Comment assurer que nous resterons propriétaire de notre santé ? Si nous avons un moyen de mesurer notre battement de cœur, le niveau de stress, ou encore notre taux d’hormones, voudrait-on accepter que ces données soient transmises à notre médecin, notre employeur, notre assureur ou encore notre gouvernement ? Je prends l’exemple des systèmes d’assurance qui pénalisent les personnes ayant des conditions pré-existantes. Comment traiter les primes compte tenu de toutes ces données ? Autant dire qu’il serait judicieux d’évaluer le plan éthique avant de se lancer et qu’il devienne trop tard pour marche arrière.

5/ L’éthique

Quand on déploie des outils et mécanismes qui nous permettent d’être plus qu’on est, d’être plus fort, plus beau, plus jeune, la volonté sous-jacente est de défier la nature. Joël de Rosnay a décrié le transhumanisme — une philosophie ou un mouvement qui cherche à renforcer et pérenniser l’homme — comme étant un symptôme d’égoïsme, de narcissisme et encore d’élitisme. Jusqu’où va-t-on ? Qui et comment va-t-on réguler ces augmentations ? Jusqu’où veut-on augmenter nos capacités militaires avec des hommes super-humains ? A quel âge peut-on commencer à s’augmenter (cf le débat sur l’identification du genre) ? Plein de questions éthiques qui mériteraient d’être débattues.

En conclusion

La transformation de l’être humain en homme augmenté présente des soucis et des enjeux que nous sommes loin de maîtriser. Quand on voit les résultats compliqués des personnes ayant passé par un changement de genre, on devrait se poser la question : est-ce que c’est parce qu’on peut qu’on doive le faire ? Par ailleurs, quand on voit les déboires du sud-africain, Oscar Pistorius, et sa prouesse athlétique ayant les deux jambes en utilisant des prothèses, qui devient meurtrier, on saisit combien c’est difficile de tout comprendre dans la tête de l’être humain. Il ne peut négliger l’impact sur notre psyché d’un corps augmenté. La dénaturalisation de notre corps par le biais de puces magiques nous éloigne de notre réalité. Bien entendu il y a des cas d’usage qui sont formidables, mais devrait-on permettre aux personnes d’éditer à la perfection nos gènes ? Quid de la vie naturelle, la douleur, les risques, l’imperfection et la mort ? Ne font-ils pas partis de la condition humaine ? Que ce soit contre le flicage, la surveillance et le contrôle de notre corps ou une reprise de notre humanité, soyons hyper vigilant par rapport au souhait de nous augmenter tous. Comme le dit de Rosnay : prônons d’abord l’hyper-humanisme.

Les Ophtalmos et Opticiens a Paris et le coût de la vue…

J’étais stupéfait par un article dans Le Figaro qui expliquait qu’il y a une attente en moyenne d’au moins deux mois pour un rendez-vous avec un ophtalmologue en France (voir la graphique prise de l’article en question). Selon l’article :

Soixante-dix sept jours, c’est le délai moyen en France pour obtenir un rendez-vous chez l’ophtalmologue, et ce délai peut atteindre 7 mois dans certains départements, voire un an chez certains praticiens, selon une enquête réalisée auprès de plus de 2600 d’entre eux.

Opticiens a Paris - The Myndset digital marketingHeureusement pour moi, j’habite à Paris où l’attente est inférieure à 30 jours. Cependant, je suis quand même scandalisé quand je vois le nombre d’opticiens a Paris qui envahissent le commerce. Par rapport aux magasins pour les courses de tous les jours, l’opticien n’est censé être fréquenté qu’une fois par an (selon la sécu, en tout cas). Le drame, c’est qu’une fois qu’on a l’ordonnance, il faut aller payer des prix pour les montures et verres qui défient la gravité.

Prix stratosphérique des verres

Je suis allé récemment faire un devis pour des verres dits « progressifs » pour la myopie et la presbytie (plus un stigmatisme). C’est vrai que je cherchais des verres anti-reflet, anti-rayures; bref la meilleure qualité. Cependant, mon niveau de correction est tout à fait basique. La réponse des opticiens à Paris ?

ophtalmologue France - The Myndset digital marketing

Le coût du verre : 377 euros TTC. Imaginez-vous, c’est le coût pour un verre. Le deuxième coûte également 377 euros. Un véritable tollé, non? Quand j’ai demandé le prix pour exactement les mêmes verres en Angleterre et aux Etats-Unis, le prix était autour de $440 TTC, autrement dit, 324 euros pour les deux. Et on se demande pourquoi il y a autant d’opticiens qui décorent nos rues à Paris?

La prévention plein la vue

Le pire, c’est que ça n’a pas besoin d’être aussi compliqué pour avoir une ordonnance. En Angleterre, par exemple, on peut avoir une ordonnance chez l’opticien directement. En plus, à Boots, vous allez trouver un spécialiste pour les lunettes et un autre pour les lentils. Puis que je devais attendre très longtemps pour un prochain rendez-vous à Paris, j’ai pris un rendez-vous avec un docteur opticien à Londres et je dois dire que leur discours était bien orienté sur la prévention (un plus). J’ai vu trois personnes, ai eu des tests beaucoup plus compréhensifs que ceux que je n’avais eus à Paris. Le rendez-vous a été pris 2 jours avant. Le coût était de 25 livres sterling.

On lève les yeux!

Comment voir clair? Est-ce que le verre est à moitié vide ou à moitié plein? on demande souvent. Pour les opticiens, ça a l’air bien bordé. Pour les ophtalmos, un verre plutôt vidé. Avec ces prix et ces attentes, j’ai bien l’impression que le monde est à l’envers (pour ne pas dire « en verre »). Et quand arrivera les Google Glasses, on levera nos yeux et on verra des prix de lunettes en France à la Felix Baumgartner?

Sebastien Rousseaux, CareSquare laureat au Netexplo 2013 (MDF81)

Minter Dialogue #81 – reportage Netexplo 2013

Cet entretien est avec Sébastien Rousseaux, co-fondateur et DG de CareSquare, un des lauréats top 10 de Netexplo 2013. Dans le cadre de cet observatoire de nouvelles technologies chez Netexplo, nous avons pu observer cette année plusieurs initiatives autour de ce concept dit « eHealth » ou eSanté. Le Compagnon Digital de CareSquare, issue de la Belgique, en fait partie. C’est un concept qui allie l’utile avec le social, fait exprès pour les ainés.

Vous pouvez vous abonner au podcast Minter Dialogue ici par iTunes.

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La transparence en France – un sujet qui fache, étude IFOP à l’appui

Quelle est la place de la transparence en France?

J’ai assisté au lancement de presse du site, Coocoonhome, un réseau social pour l’immobilier.  Ruth Negri, une amie depuis mes jours à L’Oréal et la fondatrice du site, a remarqué que les 3 valeurs clés du site sont exprimées sur la page d’accueil, dont la valeur de la transparence.  C’est un mot et un sujet on peut plus être d’actualité.   Ainsi, Ruth a commissionné une étude sur la perception et le vécu de la transparence en France.  Le sujet m’intéressait beaucoup.  Cette étude était réalisée par l’IFOP et les résultats ont été livrés par Frederic Micheau, Directeur Adjoint du Département Opinion et Stratégies d’Entreprise.

L’étude était fait auprès de 1009 personnes, représentatives de la population française âgée de plus de 18 ans.

La Transparence: Une valeur positive en France

Transparence en FrancePremier constat:  92% des interrogés disent que la transparence est une valeur positive ; on constate que juste 1% dit que la transparence est « tres négative ».  Mais sur les 92%, on note que seulement 61% ont répondu « assez positive » et 31% en «très positive. » On relève une sur-indexation plus positive pour les hommes, les plus de 50 ans et pour les cadres et pour ceux à Paris.

Pourtant, la société française est considérée transparente que par 28% (dont 2% qui le considère très transparente).  Pour 72%, la transparence n’existe peu (60%) ou pas du tout (12%).

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Bilan de la Grippe A H1N1 en France

Voilà que le printemps (et les allergies) arrive et la crise en Grèce grippe l’Europe.  Mais, c’est le sujet de la Grippe A en France qui, depuis quelques semaines, me trottinait la tête.  Ça fait un an depuis son apparition.  Grâce à un article en Direct Matin d’aujourd’hui (le 29 avril), je vois des statistiques pire que ce que j’imaginais.  Voici les faits (tels que présentés par Direct Matin):

  • Pour 64 million de Français, [sous l’autorité de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot] la France a commandé 94 million de doses d’injections, de quoi vacciner toute la population 1.5 fois.  A noter que c’est légèrement moins mauvais que la Grande Bretagne où ils ont acheté « 110 millions de doses, permettant de vacciner deux fois 80% de la population, »  pour un coût de 1,13 milliard d’euros.  Le coût total pour les Etats-Unis, Allemagne, France, Espagne et Grande Bretagne = 4 milliards d’euros pour les injections seules.  (LeMatin.ch) Continuer la lecture

Hopital Pitie Salpetriere à Paris – Du Chemin pour la Loi Bachelot

H Hospital Sign

Dans le contexte de l’article en « 20 Minutes » le 26 mai 2009 expliquant que (lors d’une enquête par le Ciss) 46% des spécialistes médecins à Paris ont refusé des soins aux patients bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle (CMU), je voudrais partager avec vous ma dernière expérience du système de santé publique ici à Paris.

J’ai pris un rendez-vous à la Hôpital Pitié-Salpêtrière l’autre jour et, cherchant un renseignement en amont, j’ai téléphoné à cinq numéros distincts sans aucune réponse (une boite vocale…mais inutile). Ainsi, j’ai du me pointer à l’hôpital en espérant que j’amènerais tout ce qu’il fallait.

Une fois sur place (la Pitié-Salpêtriere est un vrai labyrinthe), l’accueil au Rez de Chaussée (RDC) m’a envoyé pour faire la radio (au sous-sol). Le département radiologie m’ont aussitôt renvoyé au RDC pour constituer un dossier manquant. J’ai attendu 15 minutes là pour qu’ils m’expliquent (ils étaient trois à mon guichet) que je devais ensuite passer à l’étage pour confirmer le rendez-vous avec le radiologue. En haut, ayant patienté quelques minutes, une assistante impatiente et corpulente, B., m’a annoncé que je devais descendre au RDC une fois de plus pour m’inscrire sous le « code 12 ». Comment devais-je le deviner?

Personne ne semblait être au courant de rien. Assez frustrant, pour ne pas dire inefficace. Au RDC, je refais la queue et reçois enfin un dossier pour re-descendre bien codifié pour prendre la radio. Au bout du compte, la radio en elle-même n’a pris que 5 minutes.

Cartoon Hospital Doctor and Nurse

Armé de ma radio, je suis remonté au premier. Mme B s’était absenté pendant une bonne quinzaine de minutes. Elle n’était pas ce qu’on appellerait la grande sourireuse et quand elle est revenue à son bureau désordonné, c’était tout de suite, la plainte… « Je ne peux pas tout faire…J’ai besoin d’une pause… » Et tout cela avec le téléphone qui continuait à sonner inutilement.

Quand Mme B m’a annoncé qu’il me manquait encore quelque chose dans mon dossier et qu’il aurait fallu que je redescende pour le chercher, j’ai expliqué mon parcours (7 fois les escaliers, etc) et leur ai demandé si c’était normal? Le médecin (une femme) est intervenue pour me dire qu’elle me verrait sans cet autre élément. Pendant la consultation, ce médecin d’origine grecque m’a expliqué le total désordre qui régnait, qu’elle était amené à chercher et faire tous les papiers et photocopies elle-même au lieu de traiter les patients, tout ça dans le pire des ambiances. Le médecin pouvait difficilement exercer son métier pleinement.

L’expérience au total était désagréable. Il y a de quoi à se soucier de l’état de crise dans lequel se trouve le système de santé publique. Je leur plains certains des individus dans les hôpitaux car ils subissent un système rigide et archaïque. Les conditions de travail ne sont pas bonnes. En tout cas, le terrain est fort malheureusement mûr pour les syndicats et l’appel à la grève…encore. Mais de l’autre côté, selon cette étude par le Ciss, le modèle économique ne tient pas, du moins selon les médecins spécialistes qui se plaignent de « très lourdes charges à payer » et « l’interdiction de facturer des dépassements d’honoraires… »

Mais, pour ne pas rester dans un spiral négatif et critique, je proposerais — pour palier juste en partie les problèmes — de lancer la digitalisation des dossiers. A l’instar du projet Google Health (pour que les patients digitalisent leurs propres informations) et le projet national lancé par Président Obama aux E-U, ne pourrait-on pas alléger les tâches du personnel administratif en mettant tous les dossiers en version digitale? Ainsi, un dossier pourrait se constituer sur ordinateur et ceci en abstraction du lieu (partage des dossiers entre hôpitaux, etc.). On pourrait mettre fin à ces grands archives poussiéreux dans les sous-sols des hôpitaux. La Carte Vitale est un bon début, mais allant jusqu’au bout de la démarche!

Est-ce que les nouvelles mesures de réforme dans la Loi Bachelot peuvent véritablement soigner un système si malade? Devrait-on partir sur un projet de digitalisation? Qu’en pensez vous?

Une philosophie pour tous les temps

Soyons en phase avec le temps…

J’avais envie d’écrire un billet de ma philosophie sur le temps car j’ai une relation étroite avec lui. Puisqu’en français le mot « temps » désigne la notion des heures et des jours, mais aussi englobent le temps des orages et nuages, c’est un billet forcément en français.

ClockJe crois profondément que mon temps est limité à 24 heures par jour. C’est vrai au début de chaque jour pour moi — mais comme j’explique en bas, je suis peut-être plus le rythme de mon horloge interne. Ainsi, avec cette responsabilisation, je tente avec chaque jour d’accomplir ce que j’avais prévu de faire pour finir chaque semaine en évitant de dire « je n’ai pas eu le temps » de faire telle ou telle chose. Bien sûr, il y a des jours où les heures s’échappent ou des imprévus corrompent le planning initial. Mais, en évoquant un de mes livres fétiches sur le sujet, L’Art du Temps (ou bien Le Nouvel Art du Temps) par Jean-Louis Seran-Schreiber, il s’agit de ne pas subir la contrainte des 24 heures, mais de les assumer pleinement. J’ai tendance à me juger à la fin de la semaine plutôt que tous les jours, car sinon, ça donnerait quel type de vie au quotidien? Et dans la liste de choses à faire, il faut toujours y mettre « à ne rien faire » (comme les italiens disent, il dolce far niente) de temps en temps.

Et puis du temps de la cloche, je passe au temps du ciel qui cloche. Peut-être parce que j’étais élevé en Angleterre, j’ai appris à ne pas laisser mon humeur s’emporter par le temps (ni par le vent). Le temps–qu’il soit prévisible ou totalement loupé par la météo–a certainement une influence sur le choix de nos habilles ; a un impact sur les activités extérieures ; et produit des effets et des images spectaculaires qui peuvent et doivent étonner. Cependant, au quotidien, il n’est pas question de subir le temps. S’il pleut, ça ne change strictement rien de se plaindre. Alors, vivons avec. Et quand il y a du soleil, profitez-en.

Il est vrai que les personnes vivant dans les pays du monde qui n’ont pas les quatre saisons ont une toute autre relation avec le temps (météo et heure) que nous en Europe. Est-ce lié? Possible, car nous savons que notre journée (et par conséquence notre horloge interne) est réglé par la lumière. Cependant, d’où qu’on vienne, notre horloge interne est basé en moyenne sur une journée de 24.2 heures au lieu de 24 heures pile (voir papier de Douglas Recherche ou Gazette Labo entre autres) ; ce qui veut dire, si nous n’avions ni montre ni d’accès au soleil (les synchroniseurs de notre temps), nous aurions un retard d’une heure tous les 5 jours.

Pour ce qui est de ma relation étroite avec le temps, et comme ma belle-mère m’a décrit une fois, je suis une bouteille de 750ml remplie d’un litre. Autrement dit, j’habite deux heures de plus dans chaque journée — toujours à la recherche de ces 0.2 heures par jour. C’est bien pour ça que je me lève avec les premières lumières (ou même avant en hiver) pour profiter dans la tranquillité de ma journée.

Alors, on voit bien que le temps et le temps (du moins la lumière) sont liés. Donc, dans les deux cas, je cherche à apprivoiser ma relation avec le temps. Le temps est ce qu’il est. Le choix que nous avons, c’est comment agir et être avec. Que le temps fasse moche ou cloche, le temps court. Donc, ne temporisez pas. Profitez-en pleinement.

Alors, c’est une philosophie de vie que je voulais vous livrer aujourd’hui: ne subissons pas le temps, mais soyons en phase avec.

Cordonnier d’Exception à Paris 17è – billet par Yendi Dial

Problème de marche ? …
Problème de chaussure ?…
Problème de pied ?


J’ai les trois problèmes. Avec des troubles neurologiques, c’est une épreuve que de trouver une paire de bonnes chaussures et un podologue compétent (Ludovic Cauret) qui puisse vraiment apporter un véritable bénéfice à la marche au quotidien.

A l’école de podologie, une question m’est posée :

« Vous connaissez un bon cordonnier? »


Le podologue/professeur en a un à l’esprit. Moi aussi, mais je veux connaître son cordonnier. Il continue:

« Dans le 17ème, 45 rue Bayen, angle avec la rue Faraday.
Cordonnier Bayen« 



Quelle chance, quelle coïncidence. Nous avons la même référence. J’en fais profiter tous les patients que j’ai rencontrés dans les établissements ci-dessous. Une fois que le patient et le médecin (ou podologue) établissent un diagnostic correct des problèmes rencontrés, la solution peut être une semelle, mais c’est souvent un ajustement de la chaussure, et alors le talent du cordonnier est essentiel. Cordonnier Bayen, Alberto Coelho (01 45 74 70 62) a été capable de répondre aux demandes avec professionnalisme, patience et sérieux. Quel bonheur.

Les établissements à Paris:
Hôpital Pitié Salpetrière, Ecole d’Assas de Kinésithérapie et Podologie, Centre de rééducation Sainte Marie.




Le cordonnier a rendu possible ce qui était impossible en transformant des chaussures par l’ajout d’un support (voute plantaire), de la bonne hauteur, au bon endroit, redonnant un certain l’équilibre à un pied qui n’en a plus assez. (Voir photos)


Le cordonnier a été très important car il a permis de pousser quelques limites en portant des chaussures que l’handicap n’aurait pas permis.

Pour me contacter, vous pouvez me rejoindre à yendial@hotmail.com.

L’ecologie sur la route en France? 478 morts en juillet

Le Ministère de l’Écologie responsable des chiffres de morts sur les routes de la France? En fait, c’est plus exactement le Ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables qui a annoncé les chiffres. Ca me paraissait drôle que ça soit la responsabilité de ce Ministère et non pas, soit la Police (Ministère de l’Intérieur), le Dépt du Transport ou bien même Ministère de la Santé. Après inspection, j’ai découvert qu’en effet, le Ministère du Transport est un sous-portefeuille du Ministère de l’Ecologie.

En tous cas, aux EU, c’est aussi le Département de Transport (DOT) qui est responsable. Le DOT est un Ministère propre à lui; en l’occurrence, le Ministre est actuellement Mary E Peters.

Pvi: Ils ont annoncé qu’en France 478 personnes ont trouvé la mort ce juillet, +1.5% vs juillet 2006.

PS Je note que sur le plan mondial, il y a autour de 142,000 morts par mois sur les routes.