Emmanuel de Saint-Bon (@saintbon), Roxane conseil et strategie sur les reseaux sociaux (MDF80)

Minter Dialogue #80

Cet entretien est avec Emmanuel de Saint-Bon, fondateur et PDG de Roxane Company, une agence de stratégie et de conseil sur les réseaux sociaux et spécialisée dans le marketing d’influence. Emmanuel nous explique son point de vue sur les grands enjeux pour le business et les managers d’aujourd’hui. On y parle de Red Bull, du storytelling, la création de contenu et la recherche réelle du retour sur investissement.

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Une réelle vision sur les Relations Publiques: vue par Eric Maillard (@PRLand) Ogilvy France (MDF74)

Show Radio Minter Dialogue émission #74

Cet entretien est avec Eric Maillard, Directeur Général de Ogilvy PR, France. Un homme du net qui « walks the talk », comme je les aime, Eric a travaillé avec bien des grandes marques et entreprises. On y discute de la clarification des rôles entre la communication, le marketing et les RP, de l’enjeu de la transformation digitale et du branding personnel en entreprise. Des sujets sensibles et importants pour les marques d’aujourd’hui.

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MDF69: La communication politique et corporative: les valeurs au centre du dispositif

Bonjour et Bienvenue au Show Radio Minter Dialogue émission #69.

Olivier Cimeliere et Thierry Wellhoff – à batons rompus

Cette émission est un peu spécial, car il s’agit plutôt d’une conversation à bâtons rompus avec deux amis, Olivier Cimelière (auteur du Blog du Communicant 2.0, avec une chronique Nouvel Obs) et Thierry Wellhoff

(PDG de l’Agence Wellcom, spécialisée dans la communication d’images et d’opinions). Alors que j’ai eu précédemment l’occasion de tourner un entretien avec Olivier, cette fois-ci j’accueille Thierry et nous avons fait une discussion à trois sur deux sujets:

  • la communication par les candidats français aux élections présidentielles 2012
  • et les enjeux de la communication dans les entreprises à l’ère du digital.

On y parle de l’importance de la mission et de la notion des valeurs pour les entreprises et le rôle important des patrons d’incarner le changement eux-même (« walk the talk« ). J’espère que vous aurez autant de plaisir à l’écouter que nous avons eu à l’enregistrer.  Et n’hésitez pas à nous faire part de vos réactions et commentaires.

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Quelle est la valeur d’un fan Facebook ?

Suite à l’infographie sur la Valeur d’un Fan Facebook, j’ai réalisé cet entretien que je voulais partager sur le blog.  Il est tourné autour de 4 questions.

Quels sont les principaux leviers d’acquisitions sur les réseaux sociaux ?

Infographie FB-vignette-FR, Minter Dialogue Myndset Marketing DigitalSelon moi, il y a deux réponses possibles à la question d’acquisition de fans : avec investissement financier ou sans ; sachant que cette deuxième piste demande autant, voire plus d’investissement en termes de temps (capital humain). Dans le premier cas, avec les évolutions et développements de Facebook, les liens sponsorisés vont certainement avoir une bonne efficacité—plus particulièrement, pour les grandes marques qui peuvent se le permettre.  Dans le deuxième cas, il s’agit d’abord de poster avec un rythme et ligne éditoriale qui stimulent son audience, en phase avec les valeurs de la marque et les attentes de la communauté. Deuxièmement, il est approprié de chercher un mix média, où les investissements offline soient travaillés en harmonie avec les activités en ligne. Je penserais aussi à la recherche de partenaires synergiques pour optimiser les investissements, tout en rendant plus riche l’interaction. Par exemple, pour les coiffeurs, ils pourraient s’associer avec leurs fournisseurs.  Je note le cas d’un salon de coiffure qui a su gérer son compte Facebook de fans en s’associant avec le restaurant sushi voisin, la clientèle déjeunant au salon de 11 à 15h.  Ce salon a bénéficié d’une augmentation de son CA après une formation aux réseaux sociaux.

L’acquisition est-elle plus simple sur un réseaux type Facebook que sur Twitter par exemple ?

Le point en commun reste la facilité avec laquelle un abonné peut se désabonner soit d’un Thumbs up Twitter, The Myndset Marketing Digital et Medias Sociauxpage Facebook, soit du flux Twitter. Avec cette notion en tête, la recherche purement quantitative d’abonnés n’a pas autant de sens, surtout, une fois qu’un seuil minimal est éteint. La viralité et les fonctions de partage paraissent plus fortes sur Facebook que Twitter. En plus, on ne peut pas faire abstraction du fait que la population soit 5x plus grande sur Facebook en France, même si Twitter se rattrape (désormais à 5.5 million d’abonnés en France). Mais tout dépend de l’objectif. Il faut définir l’objectif, connaître sa cible et respecter les codes d’usage pour augmenter le nombre de suiveurs. Le coté « message court » et l’esprit d’actualité de Twitter sont parfaitement adapté à une certaine cible. Sur Twitter, il existe une habitude plus élevée de suivre des inconnus, en fonction de la qualité du flux. Sur Facebook, le gain de nouveaux fans vient par l’association des amis ou par acquisition. Au final, pour la plupart, Facebook reste le meilleur choix, même si le coût d’acquisition risque de coûter plus cher que sur Twitter (pour l’instant en tout cas).

Quels sont les critères qui définissent la valeur d’un fan ?

D’un point de vue simplement statistique, il est évident qu’un fan qui a beaucoup d’amis et qui interagit régulièrement avec vos posts a plus de valeur que quelqu’un qui est passif et muet. En revanche, la qualité influente du fan — qu’on peut tenter de mesurer, de façon non scientifique, à travers des services comme Klout ou Peer Index — va donner plus de résonance à ces interactions.  Plus les interactions d’un fan incitent ses amis à investiguer, à cliquer, à re-partager ou tout simplement à « aimer », plus c’est un fan de valeur.  En règle générale, je préférais avoir 500 fans qui interagissent activement que 5,000 fans passifs.

Est-ce que l’internaute a un véritable pouvoir sur la réputation d’une marque sur les réseaux sociaux et pourquoi ?

Tous fans ne sont pas égaux.  Ainsi, la puissance d’un commentaire d’un internaute dépend de trois choses : la qualité de son réseaux, la possibilité d’être repris par le mass média et la chance (le timing, la serendipité…).  Par le passé, l’internaute avait moins de concurrence pour se faire remarqué et de percer à travers le bruit en ligne.  Aujourd’hui, c’est beaucoup moins le cas, avec un recentrage sur des services et réseaux phares. Il y a une convergence autour des « grandes références » tel que Google, Facebook, Youtube, etc.

money hand cash dollars, The Myndset Marketing Digital et Strategie MarqueL’éthique : Pour des sujets qui touchent à l’éthique ou à des points sensibles pour la société – au-delà d’une plainte chez un voyageur (!) – il y a plus de chances que les réseaux sociaux se mobilisent.  Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’un sujet proche des femmes, grâce à la surreprésentation des celles-ci sur les réseaux sociaux et de leur tendance à partager plus librement que les hommes. Exemple : le revirement sur la décision de Komen sur Planned Parenthood (en anglais via PolicyMic.com).  Un autre sujet sensible : l’argent, le système bancaire et financier.  Ainsi, les actions des banques — ou de la politique — peuvent provoquer des réactions qui génèrent un buzz conséquent.  Exemple : lorsque Bank of America a voulu augmenter les frais (voir The Financial Brand – en anglais), les clients ont révolté.  Cependant, il y a bien d’autres exemples, dans d’autres domaines où le mouvement sur les réseaux a eu un impact réel (ex : les cas célèbres de Kryptonite, United broke my guitar…).  Non obstant, pour chaque cas avec un grand impact, il y a des milliers qui sont restés dans l’ombre.

Dois-j’y aller?

Ne pas prêter attention aux plaintes sur les réseaux serait un risque professionnel ces jours-ci.  Ne pas répondre à une plainte, devient ensuite, un choix à mesurer en fonction des probabilités.  Entre une vidéo qui dépasse les millions de vues et un tweet retweeté 1 fois, il y a un énorme spectre.  La volonté d’une marque de répondre à ses clients devient instantanément visible.  Là se joue la réputation. Dans le temps, je maintiens que l’investissement dans un service à la clientèle à l’écoute avec un équilibre entre le proactif et le réactif, dit « 2.0 », sera payant.  Le tout doit être fait avec un regard sur la culture et structure de l’organisation.

Qu’en pensez-vous ?  Vos réactions sont les bienvenues !

 

MDF62: Florian Duval, PDG de La Boite à Slides pour les presentations pro

Bienvenue au Show Radio Minter Dialogue EMISSION # 62. Cette émission courte est avec Florian Duval, Directeur Général et fondateur de La Boites à Slides, une agence spécialisée dans la création de présentations, notamment sur Powerpoint. J’ai eu le plaisir de travailler avec Florian pendant le Forum Netexplo à l’UNESCO. Pour ceux qui cherchent à faire des présentations pro, je vous le conseille! Dans cet entretien, nous avons discuté de quelques clés pour réaliser une bonne présentation.

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Pourquoi les marques doivent investir les réseaux sociaux ?

Les marques se mettent aux réseaux / médias sociaux à des vitesses différentes selon le Social Network - Myndset Digital Marketing Strategiebusiness, la géographie et la culture.  Pourquoi devraient-elles y aller?  Elles ont, selon moi, 7 raisons :

  1. Renforcer l’image, la connaissance et la reconnaissance de la marque ;
  2. Bâtir une eRéputation, cela inclut de monter en puissance dans les moteurs de recherche ;
  3. Créer des communautés notamment dans le B-to-B (concessionnaires d’automobile, par exemple) ;
  4. Elargir ses actions de relations publiques ;
  5. Renforcer son écoute et ses services à la clientèle (spécialement dans le B-to-C, i.e. les marques de grande consommation) ;
  6. Disposer d’un canal de vente directe privilégié (e.g. DellOutlet);
  7. Capitaliser sur la créativité et la participation des intemautes (crowdsourcing) pour la recherche et développement {par exemple, pour des idées de nouveaux produits ou l’amélioration de produits existants).

Charge à la marque de comprendre les axes qu’elle veut ou doit privilégier.  Est-ce que vous avez d’autres objectifs en tête pour la marque ?

Quelle est la valeur d’un fan Facebook ? {Infographie}

J’ai créé cette infographie avec Yael Rozencwajg (de l’Agence Yopps) pour tenter de définir la valeur d’un fan sur Facebook.  C’est une question posée par beaucoup de chefs de produits marketing, pour ne pas parler des dirigeants.

En résumé: il n’y a pas moyen d’évaluer la valeur unique sur un fan. La réponse en réalité dépend de plusieurs critères.  Non seulement certains fans « valent » plus que d’autres, mais la façon dont vous construisez l’engagement sur ​​votre page rend la valeur d’un fan plus ou moins puissante. Bien que cette infographie soit dirigée vers Facebook, le concept est aussi valable pour toute stratégie de médias sociaux et les autres plateformes de médias sociaux (Twitter, Google + …).

En fin de compte, la valeur de votre base de fans dépend de combien vous vous souciez vraiment de vos clients.

Quelle est la valeur d'un fan Facebook? par Minter Dial et Yael Rozencwajg

Cette infographie, « What is the value of Facebook Fan? »a été édité en anglais ici.  Elle est disponible en haute définition en français sur SlideShare ici.  Et si vous avez des commentaires, n’hésitez pas!

9 et demie raisons pour ne pas aller sur les réseaux sociaux

Tout le monde en parle! Alors pourquoi ne pas plonger dans le marketing digital ?  Autant il y a tout ce battage autour des entreprises qui se ruent d’entrer dans les médias sociaux, autant une grande majorité des entreprises ne l’ont pas toujours fait l’étape – et c’est parfaitement normal si l’on considère que la majorité des entreprises [si on pensent aux toutes petites] n’ont pas encore un site internet.

Ont les entreprises raison de ne pas entrer dans les médias sociaux? Dans la mesure où le manque d’une présence des médias sociaux est encore un choix déterminé, il y a en effet beaucoup de bonnes raisons de ne pas entrer officiellement dans les médias sociaux. Certaines des raisons sont une question de timing, certaines sont d’ordre philosophique et d’autres encore sont en fonction du secteur d’activité et des objectifs.

9 1 / 2 RAISONS POUR ÉVITER LES MÉDIAS SOCIAUX

  1. Votre produit est illégal ou éthiquement discutable.
  2. Vos clients ne sont pas présents ou actifs.
  3. Votre produit est hyper niche.
  4. Votre entreprise est trop axée sur les produits – et n’est pas suffisamment centrée sur le client.
  5. Votre service à la clientèle est terrible.
  6. La culture interne de l’entreprise est rigide, trop peureuse, anti-prise de risque.
  7. Votre entreprise n’a pas de site internet.
  8. Si votre objectif singulier est de générer des fans, followers ou qui cliquent sur le bouton « j’aime ».
  9. Si votre horizon est d’une courte durée …

LE DERNIER 1 / 2

Votre produit (ou service) n’est pas au niveau.

A l’occasion de la conférence des Assises des Medias Sociaux à l’Innovation Napoleon (Hotel Napoleon), organisée par Marc Kawam et Damien Douani, j’ai livre ce même discours. Voici la vidéo.

Etes vous pour ou contre Klout: Une réelle mesure de votre activité influente?

Débat Klout aux Assises des Medias Sociaux

J’ai été invité à participer dans mon premier débat officiel depuis l’école lors des deuxième Assises des Medias Sociaux à l’Hotel Napoleon au début du mois de décembre. Animé par l’ami Damien Douani, ce débat était autour de la question:

Etes-vous pour ou contre Klout, l’indice d’influence?

Dans le camp des Pour Klout, il y avait l’éloquent Genaro Bardy (« Naro Minded ») et Guillaume Simon, co-fondateur de TigerLilly.  En opposition à Klout, j’étais habillement accompagné par Cyrille Chaudoit qui est le PDG et co-fondateur de Scanblog et qui avait déjà écrit ouvertement contre Klout.  Fort de notre expérience gagnante, Cyrille et moi avons conclu tout récemment un entretien podcast ensemble.

http://vimeo.com/33462540

Qu’avez-vous pensé du format de débat?

Pour ma part, j’ai pris un plaisir d’y participer.  Le format était bien respecté par tous, et j’en remercie Damien et mes collègues de la tribune.  J’ai trouvé la conversation constructive et bien équilibrée.  Mais, c’est vrai qu’au fond, je suis d’accord avec Emmanuel Vivier et Genaro: à défaut de trouver mieux, on devra rester avec Klout.   La preuve en est: j’ai toujours mon abonnement chez Klout.  Cependant, je pense que ça vaudrait la peine de maintenir la pression sur Klout et, par ailleurs, de s’inscrire (au moins garder l’oeil dessus) aux concurrents de Klout, à savoir Peer Index et Empire Avenue.  Entre autres choses, Peer Index permet des recherches sur les individus et thématiques plus poussées et précises que sur Klout.  Cela a des avantages, par exemple, pour les équipes de digital marketing qui recherchent des personnes influentes sur des sujets et des géographies spécifiques.