Dans cet épisode, je reçois Antoine Beaussant, un dirigeant expérimenté devenu coach. Nous explorons son parcours diversifié, de la tech aux médias en passant par l’industrie. Antoine partage ses réflexions sur l’équilibre vie professionnelle/personnelle et l’évolution du leadership. Nous discutons des défis actuels des dirigeants, notamment la complexité croissante, la nécessité d’adaptabilité et l’importance de la communication. Antoine offre des perspectives uniques sur le courage en leadership et l’alignement des « cinq planètes » essentielles au succès d’une entreprise. Nous concluons par un retour sur son travail pionnier sur la charte de l’Internet dans les années 90, examinant les défis persistants de la régulation du monde numérique.
Dans cet épisode, je reçois Sophie Le Tanneur et Stanislas Vandier, deux anciens collègues de L’Oréal devenus entrepreneurs. Nous explorons leur parcours depuis les grands groupes jusqu’à la création de Wired Beauty, une startup innovante dans le domaine des tests cosmétiques. Sophie et Stan partagent leurs réflexions sur le leadership, l’entrepreneuriat et l’évolution de l’industrie cosmétique. Nous discutons de leur approche unique combinant hardware et software pour révolutionner les tests de produits, ainsi que de leurs ambitions futures. L’épisode offre un aperçu fascinant des défis et opportunités dans l’innovation cosmétique, tout en soulignant l’importance de l’intelligence collective et de la prévention dans ce secteur en pleine mutation.
Ce podcast présente deux entretiens avec des joueurs professionnels de padel français : Alix Collombon et Thomas Leygue. Alix, numéro 30 mondiale, partage ses réflexions sur le jeu à Roland-Garros, l’importance de garder le plaisir dans le sport, et les défis du choix de partenaire. Elle souligne l’importance cruciale de la communication, tant sur le terrain qu’en dehors. Thomas, ancien joueur de tennis devenu professionnel de padel, discute de sa transition vers ce sport, de ses coups préférés et à améliorer, ainsi que de sa recherche du partenaire idéal. Il évoque également son expérience à Roland-Garros et ses objectifs pour l’avenir. Les deux athlètes mettent en lumière les spécificités du padel par rapport au tennis, notamment en termes de communication et de dynamique de jeu. Le podcast offre un aperçu fascinant du monde professionnel du padel et de ses perspectives d’avenir en France.
Dans cet épisode, je m’entretiens avec Brigitte Boussuat, une amie de longue date et une alliée indispensable quand j’étais chez L’Oréal. Nous explorons son extraordinaire traversée en solitaire de l’Atlantique en 1985, une expérience qu’elle a récemment partagée dans son livre « La Folle de Bassan ». Brigitte partage ses réflexions sur la connaissance de soi, la résilience et l’importance de prendre des risques dans la vie. Nous discutons également de son travail actuel sur la méthode DISC 4Colors et sa communauté Know Futures. À travers notre conversation, Brigitte offre des perspectives profondes sur la connexion avec la nature, la gestion du temps et l’impact durable des expériences de vie transformatrices.
Dans cet épisode, je reçois Driss Ghali, écrivain politique et conférencier. Nous explorons ses thèmes de prédilection : la violence et l’identité. Driss partage son parcours personnel, passant d’une carrière en entreprise à sa vocation d’écrivain. Avec référence à son livre, « Français, ouvrez les yeux !: Une radiographie de la France par un immigré, » nous discutons de l’identité française, de l’impact de l’immigration, et des défis auxquels la France est confrontée. Driss offre une perspective critique sur les élites, la déconnexion sociale, et propose des solutions provocantes pour l’avenir de la France. Notre conversation aborde des sujets sensibles comme le racisme, la méritocratie, et le besoin d’un projet national unificateur. Un épisode riche en réflexions sur l’identité, la société et l’avenir de la France.
Avec ce ‘show’ qui perdure depuis 2010, j’ai enregistré mon 159e épisode en décembre 2024. Cela fait presque un épisode par mois depuis 14 ans. Voici le hit parade des 20 épisodes les plus écoutés de tout temps par les auditeurs (le lien vers chaque épisode se trouve en bas):
Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir d’accueillir Malene Rydahl, une auteure danoise-française passionnée par l’empathie et le bien-être. Malene partage son parcours fascinant, depuis son rêve d’enfance de vivre à Paris jusqu’à sa carrière dans l’hôtellerie et l’écriture. Elle évoque son premier livre, « Heureux Comme un Danois », inspiré par le World Happiness Report, et son engagement à introduire des cours d’empathie dans les écoles françaises. Nous discutons de l’importance des relations interpersonnelles et de la sécurité psychologique dans les entreprises, ainsi que de sa méthode MR pour améliorer la cohésion des équipes. Malene explique comment l’empathie peut transformer les interactions humaines, même dans des contextes difficiles. Pour en savoir plus sur ses travaux et ses livres, vous pouvez la suivre sur LinkedIn ou visiter son site internet.
Ce post ci-dessous est issu d’un article que j’ai écrit en anglais d’abord, sur le sujet de la joie. Ce qui est drôle — voire troublant — c’est que les mots employés en anglais et en français pour décrire cette émotion divergent. Comment traduire, par exemple, le mot « happy » ? Cet adjectif, selon moi, est un sentiment éphémère, provenant d’une source extérieure. Je trouve le meilleur équivalent en français c’est la joie. En revanche, le mot en anglais « joy » (que je qualifie comme étant un sentiment profond et plus pérenne, provenant plus de l’intérieur) n’a pas la même valeur que la joie. J’ai décidé ainsi de traduire « joy » par le bonheur, qui est aussi un nom, mais pour lequel il n’y a pas une traduction exacte en anglais. Enfin, en français, on peut aussi utiliser l’expression d’ « être heureux. » Différent de la joie (allegria), heureux semble être un peu plus profond. En español, tout est dit par le verbe: ser feliz (dans mon être) ou estar feliz (un état temporaire). Alors pour chaque expression, on peut vite se mêler les pinceaux, car ces mots joie, heureux et bonheur sont souvent utilisés de manière interchangeable. Pour cet article, j’ai préféré donc définir la joie (en français) comme étant un sentiment de félicité éphémère. Et que le bonheur soit un sentiment profond, provenant d’éléments intérieurs et qui peut exister aux côtés de tristesse et difficultés. Pardonnez-moi d’avance si cela vous contrarie !
Le mirage de LA joie : Pourquoi la bière gratuite et le baby-foot ne suffisent pas
Dans le paysage du business actuel, la quête de joie au travail est souvent présentée comme une panacée face au manque d’engagement des employés et aux problèmes de santé mentale croissants. Pourtant, je soutiens que cette focalisation sur la joie pourrait être mal orientée. Malgré la prolifération d’initiatives visant à stimuler l’engagement au travail, la réalité est que de nombreux employés, y compris les cadres supérieurs, sont aux prises avec des niveaux de stress et des problèmes de santé mentale sans précédent. Selon l’étude “État de l’empathie sur le lieu de travail 2024” de Businessolver, un stupéfiant 55 % des PDG ont déclaré avoir connu des problèmes de santé mentale au cours de l’année écoulée. Cette statistique témoigne de l’existence d’environnements de travail toxiques généralisés qui affectent tout le monde, du sommet à la base. L’idée que la joie peut être conçu au travail – comme offrir de la bière gratuite, installer des tables de baby-foot et organiser des événements sociaux “amusants” – passe à côté de l’essentiel. Le véritable bonheur au travail ne consiste pas à rechercher une joie éphémère, mais à trouver un sens et un épanouissement dans son travail.
LE Bonheur vs. La joie : Une distinction cruciale
Pour être clair, il existe pour moi une différence importante entre le bonheur et la joie. Le mot « bonheur » n’existe pas à proprement parler en anglais. Le monde n’est pas entièrement d’accord avec mon interprétation, mais je définis le bonheur comme étant quelque chose qui vient de l’intérieur, né d’un mécanisme interne. En revanche, être joyeux est un état passager qui est généralement généré de l’extérieur. Comme l’a expliqué Frédéric Lenoir dans cet article dans FemininBio,
« Le bonheur est un état d’être, la joie est une émotion. »
Mon amie suedoise, Annika, décrit le bonheur comme la sensation éprouvée en regardant le baptême de sa petite-fille. De manière plus prosaïque, je pourrais comparer la joie à la luxure, tandis que le bonheur est lié à l’amour.
La “Moi-conomie” et la quête de sens
Si nous devons nous concentrer sur le bonheur et l’épanouissement plutôt que sur la simple joie au travail, cela nécessite un changement fondamental dans la façon dont les organisations abordent l’engagement des employés. Nous ne devrions pas nous attendre à ce que le travail soit comme un terrain de jeu pour enfants. Bien qu’il soit approprié de parler des problèmes de santé mentale et de s’en occuper, nous devons réfléchir différemment à la façon de gérer une entreprise (c’est-à-dire sa culture) et à sa raison d’être. À l’ère de la “Moi-conomie”, comme présenté dans le rapport Havas Meaningful Brands 2024 (à lire les résultats 2023 en VF), le bien-être personnel est de plus en plus prioritaire. C’est bien, mais le vrai travail consiste à s’attaquer à la source du problème, à la cause profonde. Et cela nécessitera une main plus habile pour comprendre les motivations profondes des employés ; cela peut également inclure le fait de les aider à mieux se connaître. En fin de compte, la force la plus profonde et la plus puissante est celle des employés qui trouvent un sens à leur travail. Il existe certes une échelle du sens, en ce sens que certaines activités seront plus superficiellement significatives que d’autres. Par exemple, le sens peut venir par petites doses en étant simplement utile à quelqu’un d’autre. Un employé peut trouver du sens en comprenant comment son travail contribue à l’ensemble. Et puis il y a des notions plus larges de sens, comme avoir un impact positif dans sa communauté ou dans le monde, quelle que soit la façon dont ce monde est défini.
Définir un travail significatif et le bon ALIGNEMENT : La clé d’un BONHEUR durable
Pour cultiver un bonheur authentique et durable sur le lieu de travail, les organisations doivent redéfinir leur compréhension de ce qui constitue un travail significatif et aider les employés à se positionner, s’aligner entre leur propre mission personnelle avec celle de l’entreprise. Cela implique d’aligner les tâches et les rôles sur les valeurs et les compétences des employés, favorisant ainsi un sentiment d’épanouissement qui transcende la simple joie. Le rapport d’Havas souligne ce changement vers un engagement axé sur la raison d’être, où les employés recherchent l’appartenance et le sentiment de contribuer à une mission plus large et de s’y connecter. Pour cela, les dirigeants doivent se concentrer sur la mesure dans laquelle leurs employés se sentent alignés professionnellement et personnellement avec les objectifs et la mission de l’entreprise.
Le pouvoir du jeu : Construire la confiance et favoriser la collaboration
Le jeu et la confiance sont des éléments cruciaux pour créer un environnement propice au bonheur. Comme le suggère le psychologue, Dr Jordan Peterson, le jeu fait partie intégrante de la construction de la confiance et de la promotion de la collaboration au sein des équipes. S’engager dans des activités ludiques peut briser les barrières, améliorer la communication et créer une sécurité psychologique – des ingrédients clés pour un lieu de travail joyeux.
Approches innovantes : La joie du Padel et au-delà
Des approches innovantes, comme les séminaires “Joy of Padel”, offrent des opportunités uniques de mêler activité physique, renforcement d’équipe et développement personnel. Ces sessions ne favorisent pas seulement le bien-être et la joie par l’exercice, mais encouragent également la résolution créative de problèmes et renforcent la dynamique d’équipe grâce à des expériences partagées.
L’argument commercial pour LE BONHEUR : Stimuler l’engagement et l’innovation
En fin de compte, les entreprises doivent reconnaître que ce que je caractérise comme le bonheur n’est pas un luxe mais une nécessité pour stimuler l’engagement et l’innovation. En se concentrant sur la réalisation significative et les initiatives axées sur la raison d’être, les organisations peuvent créer des environnements où les employés s’épanouissent malgré ou à travers les défis. C’est ce type de bonheur et d’engagement qui aide à construire la résilience pour surmonter les problèmes. Ce faisant, les entreprises seront mieux positionnées pour attirer et retenir les meilleurs talents dans un marché de plus en plus compétitif. Alors que nous naviguons dans ce paysage complexe, il est évident que favoriser un véritable bonheur sur le lieu de travail nécessite plus que des solutions superficielles. Cela exige un engagement à comprendre les besoins plus profonds des employés et à créer des conditions où ils peuvent trouver un véritable épanouissement dans leur travail.
Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir d’accueillir Gilles Babinet, un entrepreneur passionné par le numérique et les politiques publiques. Nous avons discuté de son livre « Green IA », qui explore comment l’intelligence artificielle peut contribuer à la décarbonisation des processus industriels. Gilles partage son expérience avec l’utilisation de l’IA dans son travail quotidien, notamment avec des outils comme ChatGPT pour traiter des documents complexes. Nous avons également abordé les craintes entourant l’IA et l’importance de l’éducation pour mieux comprendre cette technologie. Gilles a souligné la nécessité de repenser les processus industriels et éducatifs pour intégrer l’IA de manière efficace. Enfin, nous avons discuté de son rôle au Conseil national du numérique et de son initiative « Café IA » pour sensibiliser le public à l’intelligence artificielle.
Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir d’accueillir Roland Giscard d’Estaing, un passionné de sport et défenseur de la parité. Nous avons exploré son parcours inspirant, de la création de Woman Up Agency, une entreprise dédiée à promouvoir le sport féminin et l’égalité, à son engagement pour le Deauville Sport Doc Festival, un événement unique célébrant les documentaires sportifs. Roland partage sa vision d’un monde où le sport est un vecteur de changement social, mettant en lumière les défis et les succès des femmes dans le sport. Il évoque également son expérience personnelle en Amérique latine, où il a appris l’humilité et la joie de vivre. Ensemble, nous discutons de l’importance du sport comme outil de partage et de connexion, et de son potentiel pour transformer les perceptions et promouvoir l’inclusion. Un échange riche en perspectives et en passion pour un avenir plus équitable dans le sport.