Casser le Vélib : Publicité contre le Vandalisme à Paris

Mon intérêt pour le Vélib m’amène à poster ce billet sur une publicité que j’ai repérée dans la rue hier soir. La Mairie de Paris affiche le niveau de vandalisme contre les vélibs, avec le texte suivant:

« Casser un Vélib, c’est facil. Il ne peut pas se défendre. 16,000 vélibs vandalisés. 8,000 disparus. Vélib est à vous, protégez-le! »

C’est un pauvre résultat pour Paris. Et malheureusement, je ne vois pas comment cette publicité va avoir un impact sur ceux qui vandalisent. Comme l’image l’indique, ceux-la sont le diable… Est-ce que l’idée est que les concitoyens défendent le vélib contre les vandales? Ca me parait pas réaliste.

En tout cas, ma contribution est ce billet.

MEDEF Débat – Bâtir le leadership {français) en Europe

J’ai participé à la première heure du débat monté hier soir par le MEDEF dans le cadre de leur programme « Bâtir le leadership Europe. » La question posée pour ce débat était: « L’influence française à Bruxelles: le vrai et le faux » — A quatre mois avant les prochaines élections européenes, quelle est la réalité de l’influence française?

La salle, qui avait autour de 400 places, a débordé de participants. Le débat, animé par le journaliste économique, Arnaud Fleury, avait comme intervenants principaux: Jean Quatremer (Les Coulisses de Bruxelles), Anne Dufermont (Dir Govt et Industry Affairs, Rohm & Haas), Henri Thomé (Bouygues, Dir des Affaires Européenes), Michel Troubetzkoy (EADS), Sonia Plecita-Ridzikova (policy officer, DG des Affaires Economiques et Financieres de la CE), Bertrand Deprez (Think Tank, The Centre).

Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman, a lancé le débat avec une question : est-ce que la France apporte quelque chose de différent à l’Europe, ou, sont les objectifs de la France et l’Europe en commun? Ceux sont des questions pertinentes, me suis-je dit.

Voici le receuil de quelques autres commentaires/discours d’intérêt.

Troubetzkoy a parlé des 3 grandes périodes pour la France en Europe [en tout cas dans l’ère moderne]: (1) la période avant le marché unique avec « la belle époque de l’influence française… »; (2) l’installation du marché unique où les intérêts de l’Europe et la France ont divergé avec la mauvais résultat de Nice, le vote NON en France en mai 2005 et l’elargissement de la communauté; (3) depuis 2007, avec le renouveau d’une belle expérience, ou la France est passée d’un dispositif défensif à l’offensif.

Quatremer, qui n’a pas voté pour Nicolas Sarkozy bien entendu (car journaliste Libération), a félicité le pragmatisme de la règne européene de Sarkozy–un pragmatisme « dont seuls les Britanniques sont capable normalement. » Tout le succès des 6 mois de la présidence française de l’Europe a été tenu sur les épaules d’un seul homme. Ca veut tout dire!

Avec l’animation rhythmé, le forum était bien intéressant. J’ai noté qu’il y avait — a mon sens trop pour un débat — une grande similarité / unanimité par rapport au role de Sarkozy dans la présidence européene. La présidence française a absolument augmenté l’influence de la France — même sur le plan mondial. Mais, si on revoit la définition de leadership, n’est-ce pas un bon leader quelqu’un qui fait grandir le prochain leader? Clairement, la présidence tchèque n’a pas de bonne augure. Bon, sinon, je ne peux qu’être d’accord sur l’impressionant coup de fouet qu’a joué Sarkozy.

NetExplorateur 2009 – Conclusion par Jacques Attali

Forum NetExplorateur 2009

Jacques Attali a donné une conclusion au NetExplorateur Forum 2009.  Son intervention, disait-il, tournerait autour de la question comment est-ce que les nouvelles technologies pouvaient être une réponse à la crise?  Je vous livre le contenu de son discours (aussi fidèlement que j’ai pu).

D’abord, il a affirmé que la crise est grave, parce que nous avons un marché global sans aucun état global. Alors qu’il était positif sur le plan de relance du gouvernement Sarkozy annoncé la veille, il a dit que c’était un plan incomplet car il y avait aucun chantier sur les nouvelles technologies.

Selon Attali, le virtuel est le plus facile à développer et à avancer.  Il a parlé de trois exemples en comment cela était vrai.  D’abord la musique.  Selon Attali, la musique est le domaine virtuel par excellence. Grâce à la musique, précurseur en comment l’internet allait développer, nous avons pu constater l’évidence de la gratuité et la recherche de nouveaux modèles économiques. La dérégulation de la musique est bien réussie.  Bien sûr, le deuxième exemple qu’il a cité, c’est l’internet lui-même — et les modèles économiques intrinsèque à cette média.

En 3è, là où il y a l’évidence du mal du monde virtuel: la finance.  Attali a traité la finance, de part sa nature abstraite, de virtuel et que la déroute économique [d’aujourd’hui] était terriblement facile à prédire.

Aux États-Unis, en pourcentage de PIB, le ratio d’endettement total (tous les acteurs économiques confondus…) était de 250% en 1929.  En 2007, le niveau était à 350%.  Et puis, c’est à 500% du PIB aujourd’hui; donc, comme dit Attali, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

Avec un ton alarmiste, Attali a prévenu: la dernière fois que nous avons expérimenté ce niveau de décroissance économique au niveau mondial et ce risque d’inflation est né le régime de la Wehrmacht.  Une résurgence de socio-nationalisme pourrait virer vers la naissance de plus de dictatures.  Qu’est ce qu’il faut pour l’éviter, selon Attali?

  • Une grande organisation – étatique – international pour réguler la finance.
  • Un grand projet vert.
  • Un projet social et démocratique.

Sinon, on tombera dans la dictature.  Il a dit que le premier Keynesian était Mussolini, le deuxième était Hitler. Ensuite, il y a eu Roosevelt.  C’était un discours de choque de la part d’Attali, mais dans lequel on n’a pas entendu beaucoup sur la place que pourraient prendre les nouvelles technologies.  Attali est parle avec des grandes affirmations pour provoquer le débat.  Par contre, je n’ai pas eu l’occasion de d’entendre le débat qui aurait suivi.  Mais, en tout cas, je suis d’accord de dire que la crise pourrait provoquer plus de violence, plus de protectionisme et, plus loin, plus de nationalisme.  Espérant que la liberté d’expression, le tissage du réseau social sur le web et le bon sens nous épargnera de l’arrivée de dictatures et une dépravité sociale.

Que pensez vous des ces solutions à la crise?  Quel rôle peut jouer les nouvelles technologies véritablement?

Forum Netexplorateur 2009 – Intervention de NKM, Ministre de l’Economie Numerique

Nathalie Kosciusko-Morizet au NetExplorateur 2009Nathalie Kosciusko-Morizet est intervenue dans la conférence Forum NetExplorateur 2009, dans sa nouvelle fonction en tant que Ministre de l’Economie Numérique (officiellement, c’est à la prospective et au développement de l’économie numérique). Alors que j’ai l’habitude de la voir sur le développement durable, elle me paraissait tout aussi crédible et pertinente sur ce domaine important.

Elle a cité 4 grands chantier sur lesquels elle souhaite voir des avancées en France:
Achats et consommation (c’est un peu « bateau » comme elle l’a dit)
Transport – comment rendre plus efficace la fluidité du trafic (ça serait tellement mieux si les technologies parvenaient à nous prévenir comment éviter les embouteillages, quel fil prendre au péages…)
Social / Éducation – amener le numérique aux écoles et dans l’éducation des enfants; permettre aux personnes âgées de rester chez elles…
Domotique – la technologie qui permet de mettre en communication tous les objets du quotidien (équipement informatique, ménager, approvisionnement…)

Restant modeste dans l’ambition, a-t-elle dit, car la technologie ne sera pas la panacée pour la crise. En revanche, la révolution technologique peut quand même aider fortement.

NKM a encouragé la participation de tous, disant si la technologie numérique va nous aider, il faut que ça soit au sein de chaque société et chaque foyer que nous devons aller chercher des relais de croissance.

Dans une installation de bornes et d’antennes partout pour rendre toute la France « wired » ou connecté, elle a cité que bon nombre de personnes et parties prenantes qui ont des inquiétudes. Elle a parlé de l’inquiétude des citoyens parce que les antennes pourraient faire baisser le prix de leur maison, les consommateurs craignent les ondes électromagnétiques, et les opérateurs ne savent pas dans quelle direction aller encore – tous sont inquiets, donc, comme elle l’a dit, c’est le bon moment de se parler…Ainsi, NKM a annoncé hier matin la création d’une Grenelle des Antennes… (en format table ronde avec tous les acteurs, mais le contenu n’a pas encore été formalisé), certainement inspirée par le succès de la Grenelle sur l’Environnement. Dans les deux cas, elle y a un pari social, culturel et économique. Ca me parait une bonne idée.

La Ministre était comme d’habitude très « elle-même » avec plein de répartis, y inclu son constat que, quand tous les hommes panellistes avaient droit à s’assoir mais qu’elle devait rester debout, elle a dit une phrase autour de: alors, là, on voit que c’est encore une fois un évènement créé par des hommes pour des hommes… Cela a provoqué des applaudissements. Tout comme sa robe qui fondait dans le fond dans cette salle au Sénat (voir la photo en haut — merci Eric Blot), l’aventure numérique est un aventure qui correspond bien à Mme. Kosciusko-Morizet.

Retour au Franc Français en 2009?

Manifestation pour le vieux Franc Francais

Le 17 février 2009, ils prévoient une manifestation à Paris pour exiger un retour au franc français. Près de dix ans après son arrivée, des fervents du vieux franc sont toujours en manque. Une action rétrograde par des militants réactionnaires sans doute. Apparemment, cette manifestation est annuelle (sur la même date du 17 février — voir ici pour un commentaire approprié pour celui en 2006). Un état d’esprit un peu triste dans les temps qui courent.

Nathalie Kosciusko-Morizet remplace Eric Besson à l’Economie numérique

Nathalie Kosciuscko-MorizetQuand on commence à regarder les sujets à travers un certain filtre, parfois, tout a l’air d’en faire partie… En l’occurrence, j’ai écrit en novembre sur le rapprochement entre les gens qui militent pour le développement durable et ceux qui sont à fond sur le web 2.0.  Je trouvais les sujets intimement liés et je reste convaincu de mon propos.

Alors, voilà que Nathalie Kosciusko-Morizet NKM — l’une des membres préférées du gouvernement et Secrétaire d’Etat au Développement — se voit promue aujourd’hui pour remplacer Eric Besson en charge de l’économie numérique!  C’est, pour moi, encore une preuve que la mentalité développement durable et web 2.0 se rapproche.

NKM récupère également le portefeuille de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques et dépend directement du Président…enfin.  On peut désormais commencer à parler de la dynastie moderne de la mobilité: avec NKM et son frère Pierre Kosciusko-Morizet, président en exercice de l’Association pour l’économie numérique et PDG de Priceminister (désormais en arrêt). De toute façon, on savait qu’elle venait d’une grande famille politique.  Sa carrière continue sur le bon élan.  Kudos.

Jacqueline de Romilly – À la recherche de la vraie Éducation

Jacqueline de Romilly: « Il y a un divorce entre enseignement intellectuel et formation morale »

Le Figaro – 29 oct. 2008

«Enseignement » et « éducation » sont deux mots presque synonymes qui pourraient s’employer l’un pour l’autre. Il existe cependant entre eux une légère nuance de sens: l’enseignement désigne avant tout la transmission des connaissances intellectuelles…lisez plus…

Dans cet article ci-dessus du Figaro du 29 octobre 2008, ils ont publié le discours de Jacqueline de Romilly sur l’état de l’enseignement et de l’éducation en France.

L’enseignement est un sujet qui me tient à cœur personnellement et professionnellement. Dans un billet précédant voisinant le sujet du discours de Mme. de Romilly, j’ai écrit sur le sujet de la différence entre l’éducation et la formation (‘training’ en anglais). [J’ai aussi noté l’existence (et décès) de Note2be RIP].

Alors que l’enseignement concerne la transmission et apprentissage des connaissances intellectuelles, Mme. de Romilly met l’appui sur l’importance de l’éducation. Elle déplore le manque au niveau de l’éducation qui comprend la transmission des valeurs. « L’éducation…désigne le fait de mener un être à l’accomplissement de ses qualités propres ; pour l’homme, ces qualités humaines concernent l’esprit, le caractère et l’aptitude à la vie en société. » Elle cite trois grands problèmes dans l’éducation française: (1) l’affaiblissement de la connaissance de la langue qui nuit à la capacité de communiquer [avec risque de tendre vers la violence]; (2) les lacunes au niveau de l’histoire et donc de son passé et de sa culture; et (3) le manque au niveau de la lecture de la littérature qui permet « la formation de l’homme » à travers des idées, images et personnages iconiques.

Un point essentiel est que l’éducation des enfants commence à la maison. Par exemple, la communication en famille autour d’une table permet de nouer les liens, raconter des histoires et, par la même occasion, l’histoire de la famille. Mais, aujourd’hui, avec la poursuite du temps, les familles rompues et le stress du travail, la transmission des valeurs et de l’histoire et le partage du temps libre sont des denrées rares pour un enfant. Par ailleurs, je sais que le philosophe Luc Ferry m’appuierait pour dire que la passion pour — et la lecture des — grandes classiques, dans lesquels on trouve des vraies leçons de la vie, serait indispensable pour l’éducation d’un jeune. En fait, le plus important pour un enfant, c’est de développer une ou des passions. À travers cette passion, on cultive sa curiosité, on apprend, on se connecte et, au final, on donne du sens à notre vie.

Arrondissant la notion de l’éducation de l’être, en dehors de l’Académie, je suis un fervent pour le coté éducatif du sport: comment travailler en équipe, être un leader, faire face aux difficultés physiques, savoir gagner et perdre avec grâce. Bien sûr, les sports ne sont pas tous égaux dans la transmission de ces valeurs et ne sont pas forcément pour tous. Mais, pour beaucoup, le sport est également une échappatoire qui permet de canaliser son énergie. Dans un autre domaine, je crois profondément à l’importance du théâtre et de la danse. Le fait d’avoir fait du théâtre (j’ai joué dans une dizaine de pièces) était très formateur pour moi — ça demande un travail sur soi, vous ouvre à la diversité des personnalités, et exerce vos talents de communication et sur votre présence sur scène. En Angleterre et à l’université aux États-Unis, j’ai aussi beaucoup apprécié l’art du débat–un environnement qui aiguise ses talents dans la défense de ses idées, la communication en public ainsi que la compétition.

Ce qui m’a frappé dans l’article de Mme. de Romilly est, en quelque sorte, la similarité de ce qu’elle décrit avec l’état de l’éducation — pour ainsi dire la société — aux États-Unis. Mme. de Romilly ne cite pas l’influence de l’internet. Et pour cause, ce n’est qu’un outil et n’est pas à la racine du problème. Mais elle aurait pu étendre ses propos en parlant du manque d’attention des enfants, distraits par le monde hyper-visuel en ligne, les jeux addictifs, le chat sans sens profond, etc. Outre-atlantique, un livre est sorti cet été aux États-Unis qui s’appelle « Why We Hate Us » (« Pourquoi nous nous détestons » et disponible sur Amazon.fr ici) par Dick Meyer. Dans un sens similaire, mais d’un angle totalement différent, le livre de M. Meyer parle du manque d’intérêt que portent les Américains vis-à-vis des uns et des autres. Pour M. Meyer, il ne s’agit pas de détester comme haïr, mais détester comme « ça fait ch***. » L’ennui que provoque la conversation dans les dîners suburbains aux États-Unis, dit M. Meyer, envoie un certain nombre des américains vers la solitude, l’isolement. Le dialogue, la conversation sont trop déshumanisés. Beaucoup d’entre eux sont déçus par le manque de culture, le manque de profondeur, les platitudes–et disons le, les conséquences du devoir permanent du « politiquement correct. » Les Américains, écrit-il, tournent naturellement vers l’internet pour trouver de l’interaction avec d’autres qui partage une vraie passion, qui sont présents à tout moment dans les réseaux de médias sociaux. Les nouvelles technologies facilitent cette interaction (pas nécessairement profonde) et permettent de retrouver d’autres passionnés autour du même sujet. Est-ce
que le même phénomène serait en train de se passer en France?

Avec du recul sur les propos de Mme. de Romilly, je dirais que l’enseignement en France se focalise trop sur l’académie de façon générale et devrait intégrer plus « d’éducation » et de la culture, comme du sport, du théâtre, et même du débat. Dans l’emphase sur les matières qui favorisent le coté gauche du cerveau, l’enseignement français est bancal et donne encore moins de chance aux enfants d’arriver à l’éducation dont parle Mme. de Romilly. Si Mme. de Romilly et M. Meyer parlent de valeurs à l’ancienne et que certains considèrent comme étant ringardes et conservatrices, elles sont selon moi des valeurs importantes et atemporelles et et qui peuvent — dans certains cercles au moins — foisonner des cotés de l’Atlantique (et bien sûr de la Manche aussi).

D’autres blogs sur l’article de Mme. Jacqueline de Romilly:
Le Salon Beige
Veille Education

Des blogs (en anglais) sur ce dernier livre « Why We Hate Us » élabore bien le propos de M. Meyer:
Page 99 Test
Campaign for the American Reader

Sarkozy donne un discours en or à Toulon (Sept 25 2008)

Président Nicolas Sarkozy a fait un discours étonnamment fort ce soir (le 25 Septembre, 2008) à Toulon, au Zénith, devant 4000 personnes. Son discours a été marqué par l’engagement personnel et la responsabilité, une reconnaissance  de l’impopularité de certaines de ses décisions et une description non masquée des risques de la crise économique actuelle. La crise, a-t-il dit, est une raison pour accélérer les réformes plutôt que de les reporter.

Nicolas Sarkozy a parlé de reformuler le modèle capitaliste à la française – avec une grande réduction de la bureaucratie et l’élimination de 30,600 emplois d’État en 2009 (y compris une diminution du nombre de collectivités locales), une réforme des institutions éducatives (-13,500 emplois) ainsi que les hôpitaux (avec un système de récompenses pour la productivité accrue). Sarkozy a également proclamé la déminéralisation de la parachute dorée pour les chefs d’entreprise.

D’une certaine manière, je suis enclin à appeler sa forme de capitalisme du capitalisme chaux – c’est-à dire avec un peu de vert. Clairement, Nicolas Sarkozy cherche à rénover le droit d’être un entrepreneur en France et, en même temps, a indiqué que l’État a un rôle à jouer dans l’accélération de la transition aux solutions écologiques (par l’intermédiaire de la prime de « bonus / malus »). Et, en tant que marqueur de son désir pour une action plus rapide et efficace, il demande si l’Europe serait capable de prendre une position forte et aussi rapidement que le secrétaire au Trésor Paulson (à gauche) a fait en exigeant les $700 milliards de sauvetage. Sarkozy a affirmé, quant à lui, la protection de l’épargne de tous les Français si jamais les faillites bancaires aux États-Unis font la traversée de l’Atlantique.

Pour résumer son capitalisme chaux, Nicolas Sarkozy a dit: «S’il faut moins taxer l’investissement, moins taxer le travail, moins pénaliser l’effort et la réussite, moins taxer les produits propres, il faut en revanche davantage taxer la pollution.»

Faisant écho à bon nombre de ses premiers messages et promesses lors de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy semblait confiant, sérieux et engagé. Ma ligne préférée de son discours a été: « La crise actuelle doit nous inciter à refonder le capitalisme sur une éthique de l’effort et du travail, à retrouver un équilibre entre la liberté et la règle, entre la responsabilité collective et la responsabilité individuelle, » a-t-il fait valoir en plaidant pour un nouvel équilibre entre l’État et le marché. » En somme, il a plaidé pour un nouvel équilibre entre l’État et du marché libre.

Ce que j’ai aimé le plus dans ce discours, écrit par Henri Guaino, l’auteur préféré de Sarkozy, a été la manière dont Sarkozy a assumé la responsabilité de ses décisions. Rare est le patron qui prend un tel prise en charge de la vision de son gouvernement et qui est prêt à prononcer si clairement un engagement personnel sur les résultats. Je voudrais décrire le discours de Sarkozy à Toulon comme un modèle de comment se tenir, confronté aux mauvaises nouvelles – en contraste avec l’approche du sénateur John McCain qui a décidé de mettre en attente sa campagne face à la crise. Sarkozy a fait un discours de changement tout en permettant de rallier le peuple français et les entreprises derrière lui.

Voici une transcription exécutive du discours avec analyse par 20minutes.  Et le discours en entier grâce au Monde.

Comment avez-vous réagit à son discours?

La Vie en Vert avec Nathalie Kosciusko-Morizet et Marc Jolivet au Medef 2008

Nathalie Kosciusko-Morizet - Secretaire d'Etat, EcologieLa Vie en Vert pour Voir la Vie en Rose…

Un plateau-débat animé par Nicolas Doze, ce débat transmis en direct sur BFM, avait un panel composant la Ministre, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet (suivre sur wikio) le comédien Marc Jolivet, Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de la protection des animaux, et Hervé Le Treut, directeur du Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS. Un bon spectre d’intervenants en qualité de pointure ainsi que façon de se présenter.
Marc Jolivet au MEDEF
Deux grands points que j’ai retenus:

* Arrêter de considérer le développement durable comme étant que négatif, pénalisant. Le bonus-malus sur les voitures récompense l’acte positif.

* La Grenelle de l’Environnement a véritablement permis d’ouvrir le débat Développement Durable sur tous les champs — alors qu’avant c’était un sujet réservé aux happy few.

Tout ça s’est passé avec la plus grande rapidité et humour. Un bon moment collectif pour parler d’amener à bien le sujet de l’Environnement Durable.

MEDEF Think Big / Voir En Grand 2008 – Université d’Été

Invitation à l’Université d’Été du MEDEF: Think BIG / Voir en GRAND

Voir en grand - Think big : Université d'été du MEDEF 2008Je suis invité à participer à l’Université d’Eté du MEDEF 2008 sur le thème Voir En Grand (« Think Big ») du 27 au 29 août — voir le blog éponyme. Nous serons environs 150 bloggeurs de profils divers à y participer. La liste d’intervenants est bien étoffée, avec un grand nombre de PDGs (Louis Gallois [EADS], Christophe de Margerie [Total], Franck Riboud [Danone], Claude Bébéar [AXA, Institut Montaigne, entre autres] en passant par des personnalités comme Fabien Galthié, Jacques Attali et Luc Ferry, et des hommes et de femmes d’état comme Sa Majesté le Roi Abdallah II de Jordanie, Mohammed Ghannouchi, Premier ministre de Tunisie et une de mes favories, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat française chargée de l’Ecologie. [Le nombre de femmes est faible cependant. J’ai fait le compte: 29 femmes sur 232 intervenants].

Nous, les bloggeurs, seront invités à faire du live blogging. A suivre.

Voir le video des détails et modalités de cette opération par Frédéric Chevalier, responsable web-marketing du MEDEF (+ invitation de vous rejoindre à nous).

Un bon wrap up ici sur paperblog.fr.