Billet #2 au sujet fétiche des crottes de pigeons à Paris (billet #1)
La saga continue. Ce matin, je suis sorti de la maison avec trépidation. J’avais garé ma voiture, après avoir fait le tour pendant une 1/2h, dans un endroit légal, mais planqué en dessous un bel arbre. Qui dit arbre, dit domiciliation nocturne des pigeons. A côté de l’emplacement, il y avait un banc, couvert — de façon Pollock — par des petites tartelettes de crottes de pigeons. Je n’avais pas le courage de rechercher une nouvelle place à l’abri, paradoxalement, des arbres.
Le matin, donc, je craignais le pire. En m’approchant de la voiture, je l’aperçois, tout récemment lavée (à la main pour dégager les crottes précédentes, bien incrustées, pour le prix d’ami de 45E). Elle brillait toujours. Et bonheur de bonheur, la voiture était indemne. Même pas de PV ou de publicité sur le pare-brise pour me rappeler de faire du sport ou de m’épiler. Je commence à faire la danse jubilatoire, Journée sans Crotte.
J’entr’aperçois de toutes petites tâches sur le toit en passant de l’autre côté. Pas bien grave. Et puis, ta-dah, je découvre l’autre coté de la bagnole. Résolument humoristes, les pigeons se sont lâchés à gauche pour donner à mon char, avec sa couleur bleu ciel, un côté moins aérien et plus terre-à-terre.
Le poignet de la porte avait sa propre dose. Il y a des jours où l’on a envie de commencer par dire : merde. Pas de chance, je m’entends.
Fort de cette expérience, je décide, enfin, je réorganise les raisons pour lesquelles je n’aime pas conduire ma voiture à Paris.
Drum roll:
En 5, en baisse d’un rang, la circulation. En 4, aussi en baisse d’une place, le côté sur-stressant pour avoir à éviter les motos (les cyclistes restent encore faibles en quantité). Partant de la position 5, elles sautent en 3e, les crottes de pigeon inévitables. En deuxième, augmenté par le regard des vélibistes, je souligne le côté écologique et exercice d’aller à pied, ou en transport en commun (avant ce n’était qu’en 4è). Et, toujours en tête, le stationnement impossible.
Et vous, co-conducteurs, vous en êtes où sur conduire à Paris?
D’autres qui ont bloggué sur le sujet de crottes de pigeon….
« Cats in Toronto »
La Capuche
Lacapuche vous remercie de le mentionner et il partage votre peine pigeonesque.
il y a longtemps que je ne prend plus ma voiture pour ma part le métro ou le taxi et,depuis plus de stress n’y de pv , j’arrive à l’heure à mes rendez-vous d’étendu