Pour la troisième fois cette année, nous avons expérimenté le côté désordonné pour emprunter l’Eurostar à la Gare du Nord. Mon fils et moi sommes arrivés avec 30 minutes d’avance, mais nous étions confrontés à une queue monstrueuse. Elle s’étalait le long de la plateforme à l’étage (photo en haut)…
…Et elle continuait en bas, par l’escalier jusqu’à l’horizon. Il y avait des passagers pour trois trains Eurostar, empilés, confus sinon inquiets. Peu de temps après, la queue sortait dehors (heureusement il ne pleuvait pas).
Hormis une annonce impossible à comprendre qui est arrivée après une trentaine de minutes, nous étions condamnés à attendre en masse. Personne d’Eurostar est venue pour nous expliquer, nous organiser ou même nous rassurer. Il y avait même un grand panneau (au-dessus) qui aurait pu servir pour annoncer des informations pertinentes. Le comble, le panneau indiquait des fausses informations; en l’occurrence, il indiquait que l’enregistrement pour notre train (celui de 17h13) était fermé, alors que nous étions toujours à 200 mètres de l’espace d’enregistrement, derrière une flopée de personnes perdues.
Enfin, nous sommes parvenus à passer et mon fils a pu prendre le train qui nous attendait, en fait — le train est parti avec 30 minutes de retard. La raison pour le bouchon? Ce n’était pas la manifestation, en cours, des grévistes CFDT (photo à droite) qui s’amusaient à siffler et tirer des sonnettes d’alarme. Le chaos pour l’Eurostar était parce qu’il n’y avait pas suffisamment de gardes à la douane française. C’était exactement la même excuse la dernière fois aussi. Ainsi, on peut constater qu’on n’apprend pas forcément de ses erreurs. Les douanes anglaises et le personnel d’Eurostar — tous parfaitement en place — ne pouvaient rien faire. Honteux, je dis.
Et, enfin, un petit mot sur la situation des taxis à la Gare du Nord. La dernière fois je suis passé, j’ai vu la tête de taxi totalement vide de passagers. Cette fois-ci, c’était le bazar, avec une bonne quinzaine de minutes d’attente.