Michel Ktitareff est installé dans la Silicon Valley depuis 1992, initialement pour lancer des newsletters de veille technologique à destination des dirigeants d’entreprises françaises et de collectivités locales. Son newsletter High Tech News a été publié de 1992 à 2005. Michel est correspondant du journal Les Echos depuis 1993 et il a plus de 2000 articles publiés à son titre à ce jour. Il est auteur du livre : « Révolution Verte : Enquête dans la Silicon Valley », par DUNOD, en Octobre 2009, avec un préface écrit par Nathalie Kosciusko-Morizet (l’ex Secretaire d’Etat au Numérique, désormais, la Ministère de l’Ecologie (en remplacement de JL Borloo).
Sites mentionnés par Michel Ktitareff:
- Sourcemap.org, une plateforme pour la recherche, optimisation et partage des chaines d’approvisionnement (« supply chains »)
- Netexplorateur.org, observatoire et forum mondiaux des usages émergeants du numérique
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Ping : Entretien Michel de Guilhermier, Entrepreneur (Photoways, Inspirational Stores…) | Baladodiffusion.org
Un entretien très intéressant étant donné l’engouement que suscitent les nouvelles technologies vertes pour lesquelles nous n’avons finalement que peu d’informations précises. Michel KTITAREFF nous propose un rapide tour d’horizon afin de nous éclairer sur les technologies vertes de la silicon Valley et leurs développements aux Etats-Unis.
Le thème principal de ce podcast tourne autour du développement durable thème largement à la mode ces derniers temps.
J’ai noté à ce sujet, une petite chose qui m’a interpelée. Lorsque que Michel KTITAREFF aborde le fait que les entreprises américaines sont de plus en plus orientées vers le développement durable, il explique ce phénomène part une prise de conscience générale des enjeux de cette démarche.
Or la raison de l’engagement des entreprises qui semble être évoquée ici est caractérisée par les notions de « rentabilité », « valeur ajoutée » et « d’argument compétitif ». Le développement durable semble alors être d’avantage présenté comme une stratégie de différentiation que comme une réelle prise de conscience au niveau sociétale, ce qui me semble pourtant être le fondement de cette démarche.
J’aurais par ailleurs également aimé savoir ce qu’un expert comme Michel KTITAREFF pouvait nous dire concernant le phénomène de greenwashing non abordé ici.
Il n’y a aucun doute aucune entreprise américaine de taille significative qui ne se convertit au développement durable par idéologie.
A l’opposé, ce n’est pas non plus seulement du cynisme (pour aller dans le sens du courant) ou même simplement de l’opportunisme.
Les grandes entreprises US qui s’y convertissent le font à partir de stratégies qui prévoient une amélioration de leur rentabilité (grâce à des produits ou services « Verts » apportant de meilleures marges), un élargissement de leurs marchés, etc…
Ce sont donc des arguments économiques avant tout, car elles rendent des comptes à leurs actionnaires, cotées en Bourse ou pas.
La différence importante avec la plupart des entreprises françaises c’est que le mouvement est parti plus tôt dans les entreprises US et beaucoup d’entre elles ont déjà plusieurs années de recul vis-à-vis de leurs nouveaux modèles économiques plus « Verts ». Et en général, le bilan qu’elles en tirent est très positif : elles considèrent que cet engagement leur a déjà procuré un avantage compétitif sur les concurrents qui ne sont pas encore convertis.